Les malfrats bientôt piégés par leurs ordinateurs?

Publié le par Adriana EVANGELIZT





Les malfrats bientôt piégés par leurs ordinateurs?


Michèle Alliot-Marie, va présenter ce mercredi, en conseil des ministres, la loi d’orientation pour la sécurité, dite
LOPPSI 2.


Et parmi les dispositions du texte, un article devrait permettre à la police de pirater, le plus légalement du monde, les données informatiques afin de lutter contre le crime organisé.

C’est ainsi que l’article sur "la captation de données informatiques" va autoriser les officiers de police judiciaire (OPJ) "commis sur commission rogatoire, à mettre en place un dispositif technique ayant pour objet, sans le consentement des intéressés,
d'accéder, en tous lieux, à des données informatiques, de les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles s'affichent sur un écran pour l'utilisateur", selon Le Figaro.

Un juge d’instruction exercera le contrôle de cette "captation de données informatiques".

Pour ce faire, explique RMC ce lundi matin, la police pourra pénétrer chez un suspect, grâce à l'intervention d'un serrurier, et installera sur l'ordinateur de la personne en question une clé de connexion qui transmettra les données à distance.

Dans quelles affaires ? Selon Le Figaro, la PJ pourra utiliser cette façon de procéder dans les affaires les plus graves, comme les affaires de "terrorisme, pédophilie, meurtre, torture, trafic d'armes et de stupéfiants, enlèvement, séquestration, proxénétisme, extorsion, fausse monnaie, blanchiment et aide à l'entrée et séjour d'un étranger..."

Les faits devront toutefois être commis en bande…


Reste à savoir si cette nouvelle disposition ne risque pas, dans certains cas, d'être une véritable atteinte à la liberté individuelle?

Sources
Le Post

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