L'éducation obscurantiste chez les Juifs orthodoxes

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Mon Peuple qu'ont-ils fait de toi ?
Ne vois-tu pas qu'ils veulent te rendre aveugle et sourd ?
Ne vois-tu pas que ton Ignorance les sert ?

Il n'y a rien de pire que l'abêtissement par la Religion. Et rien de pire qu'un gouvernement où la Religion fait sa loi. C'est le cas en Israël. En lisant l'article ci-dessous, vous allez comprendre de quoi il est question. Sous la pression des juifs orthodoxes, les petites écoles talmudiques seront dispensées d'anglais, de mathématiques et de science car les rabbins et éducateurs du Talmud pensent posséder la Science infuse alors qu'ils sont d'une pauvreté intellectuelle confondante. Mais l'inculture et l'abêtissement sert le Sionisme car les plus sionistes justement, ceux qui veulent s'emparer de toute la Palestine sont les ultra-orthodoxes bien évidemment. Et nous citerons Kobi Ben Arouch étudiant en philosophie, issu de ce milieu. qui abonde dans notre sens... « Ce n’est pas pour rien que les rabbins se dressent pour empêcher l’éducation de ces jeunes. Ils savent que l'obéissance du peuple orthodoxe à leurs ordres, dépend du manque de cette culture et de l’absence de communication avec un monde autre que le leur. De ma propre expérience, les manques de connaissance que j’ai dû acquérir, du fait de mes études dans ces écoles, étaient énormes et m’ont demandé des années d’efforts surhumains et presque impossibles pour arriver au niveau d’un jeune qui a fait ses études dans le système normal » Quel grand malheur ! Il faut savoir que les rabbins orthodoxes et ultraorthodoxes viennent pour la plupart de Pologne ou de Lithuanie de par leur ascendance et se revendiquent les descendants des pharisiens... on comprend mieux la haine qu'ils vouent à Yeshoua et pourquoi il connut cette fin.

Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse.
Faites donc et observez tout ce qu'ils vous disent;
mais n'agissez pas selon leurs œuvres.
Car
ils disent, et ne font pas.
Matthieu 23 : 2, 3

Voici le programme pour leurs étudiants... 25 000 élèves termineront le lycée sans avoir de base en anglais en mathématiques et en sciences. En 2010 en Israël, un élève sur quatre apprendra l’araméen au lieu de l’anglais, le Talmud au lieu des mathématiques et la loi juive au lieu des sciences. Imaginez un peu le niveau de culture des Israéliens dans le futur lorsque l'on sait que les juifs religieux et orthodoxes représentent actuellement 33% de la population comme vous pourrez le lire dans le troisième article ci-dessous. Et que 70 % des hommes de la communauté ultra-orthodoxe ne travaillent pas. Ils étudient le Talmud. Et pendant ce temps leurs femmes travaillent pour ceux qui sont mariés. Mais en principe, ils le sont tous car le premier devoir est de procréer. Les femmes donc au turbin même enceintes jusqu'aux yeux.  Il faut bien que quelqu'un fasse bouillir la marmite. Lire un article édifiant sur le sujet...  Moyen-Age hi-tech à Modi'in Illit.

Grâce aux religieux sionistes, Israël est en train d'atteindre un niveau d'obscurantisme sans précédent tout en se disant démocratique. Pour bien comprendre le problème quelques extraits du livre d'Israël Shahak -un autre Yeshoua des temps modernes- Histoire Juive - Religion juive - Le poids de trois millénaires.

 Autre prétendu trait caractéristique : “l'amour du savoir”. Si l'on excepte l'enseignement purement religieux, tombé lui-même très bas et dégénéré, les juifs d'Europe (et, dans une moindre mesure du monde arabe) étaient dominés, jusqu'environ l'an 1780, par un suprême et haineux mépris de tout savoir (sauf du Talmud et de la mystique juive). Des pans entiers de l'Ancien Testament, toute la poésie hébraïque non liturgique et la plupart des livres de philosophie juive n'étaient pas à lire, et souvent leurs titres mêmes étaient frappés d'anathèmes. L'étude des langues était strictement interdite, ainsi que celle des mathématiques et des sciences. La géographie, l'histoire — même l'histoire juive — étaient inconnues. L'esprit critique, lui aussi si caractéristique des juifs, à ce qu'on dit, manquait tout à fait, et rien n'était plus interdit, plus craint et donc plus persécuté que la moindre innovation ou la plus innocente critique.

C'était un monde plongé dans la superstition, le fanatisme et l'ignorance les plus misérables, un monde où, dans la préface du premier ouvrage de géographie en hébreu (publié en Russie en 1803), on pouvait regretter que de très nombreux grands-rabbins niassent, comme “impossible”, l'existence du continent américain.

Pourtant beaucoup, beaucoup de juifs d'aujourd'hui ont la nostalgie de ce monde, ce paradis perdu, cette “douce” société close dont ils ont été expulsés, dont ils ne se sont pas libérés. Une part importante du mouvement sioniste a toujours voulu la rétablir, et cette part l'a emporté.

 

L’Education chez les Juifs orthodoxes

par Cecile Pilverdier

 

 

Au début de l’année scolaire 2007-2008 la ministre de l’Education Yuli Tamir, a décidé de dispenser les petites écoles talmudiques de l’étude de l'anglais et des mathématiques. Cela veut dire que 25 000 élèves termineront le lycée sans avoir de base en anglais en mathématiques et en sciences. Ceci sous la pression des Juifs orthodoxes.

En 2010 en Israël, un élève sur quatre apprendra l’araméen au lieu de l’anglais, le Talmud au lieu des mathématiques et la loi juive au lieu des sciences.

Cette décision a été prise après des réunions au ministère, en vue de discussions au tribunal de Grande Instance sur le sujet. Devant cette décision, l'organisation des professeurs du secondaire a interpellé le ministère de l’Education : pourquoi paye t-il des institutions qui n’enseignent pas l’anglais, les mathématiques et les sciences ? En vue de cette discussion, Y.Tamir est arrivée à un compromis face aux responsables du système de l'éducation religieuse, car dans la plupart des écoles orthodoxes il y a ce programme obligatoire, mais cependant 25 000 élèves, des classes de seconde à la terminale (les élèves des petites écoles talmudiques) en seront dispensées.

« Selon le plan, préparé par les conseillers juridiques du ministère, la ministre accordera la dispense à ces milliers d’élèves. Ils seront obligés d'apprendre seulement les matières religieuses, et ils recevront 55% du budget donné par l’Etat aux écoles gouvernementales », a déclaré un fonctionnaire du ministère. Il s’agit là d’une décision très problématique, mais du côté des orthodoxes, l’étude de ces matières laïques sont une faute qu’ils ne peuvent pas accepter.

La décision de Y.Tamir est un échec supplémentaire dans le combat face aux orthodoxes. Il y a quelques mois la loi « Nhaari » a été votée, dans laquelle 75 à 100% des études seraient religieuses. Cette loi Nhaari prévoit que les mairies participeraient au budget des écoles religieuses et privées. Les autorités locales pensent que cette décision va encourager toutes les écoles religieuses et privées à exiger un budget supplémentaire auprès des caisses qui sont vides. Si elle est appliquée, cette loi enlèvera à 25 000 élèves la possibilité d’acquérir les moyens d’insertion dans le monde du travail et de la société israélienne. A la lumière du soutien qu’a obtenu cette loi au gouvernement et à la Knesset, on peut douter de l'opposition des députés face à la décision du ministère de l’Education au sujet des « petites écoles talmudiques ».

Cette décision va aussi causer un problème au bureau des statistiques, qui annonçait que l’éducation chez les orthodoxes augmentait chaque année de 10% alors que la gouvernementale et gouvernementale religieuse diminuait de 2%.
Résultat : avec le temps le nombre de ces élèves augmentera et
la possibilité pour eux de participer au monde du travail diminuera.

Y.Tamir : « Impossible de les obliger »

« Nous hésitons encore : que faire avec ce groupe de garçons des petites écoles talmudiques ? De toute façon nous ne pourrons pas les obliger à enseigner ces matières et je sais que par la force cela ne marchera pas » dit Tamir, « pour moi c’est un vrai dilemme. Qu’on les oblige ou non, ils ne le feront pas. La solution est sans doute de les en dispenser et de construire un système pour les aider par la suite. Il faut reconnaître que du temps de Ben Gourion, Israël a décidé de leur laisser leur propre système d’éducation. Cette autonomie, on ne peut pas la leur enlever. Ils ont une grande force et l’éducation est pour eux la priorité » poursuit la ministre.

« La décision de la ministre de l’Education est une reddition totale face aux rabbins et orthodoxes dont le but est de garder sous leur emprise le public orthodoxe, et de garder ces jeunes gens dans les ghettos et la pauvreté » a répondu Kobi Ben Arouch, étudiant en philosophie issu de ces milieux. « Ce n’est pas pour rien que les rabbins se dressent pour empêcher l’éducation de ces jeunes. Ils savent que l’obéissance du peuple orthodoxe à leurs ordres, dépend du manque de cette culture et de l’absence de communication avec un monde autre que le leur. De ma propre expérience, les manques de connaissance que j’ai dû acquérir, du fait de mes études dans ces écoles, étaient énormes et m’ont demandé des années d’efforts surhumains et presque impossibles pour arriver au niveau d’un jeune qui a fait ses études dans le système normal » déclare Ben Arouch.

Deux réactions (publiées dans Maariv) :

-  L’une contre le système orthodoxe (D’un ancien élève des écoles talmudiques, Yehuda Shohat)

« Comme enfant et jeune orthodoxe, l’absence de l’anglais, de l’hébreu, des maths et même de quelques leçons de sport, je ne l’ai pas ressentie. D'ailleurs autour de moi on parlait beaucoup le yiddish et l’araméen du Talmud, et la pensée de communiquer un jour avec le monde laïque semblait inutile.

Puis, en grandissant, on voit que le monde réel, celui où l’on travaille pour gagner sa vie et parfois même où l’on essaie de monter dans les degrés académiques, nous sont complètement bloqués par le système orthodoxe. Remets-tu ta foi en question ? Veux-tu simplement t’instruire pour gagner ta vie dans un métier non lié au religieux ?...Combles les manques par toi-même !
La décision d’étudier les matières profanes dans les écoles orthodoxes devait supprimer ce problème, car
elles ne préparent pas à la vie extérieure, mais les quelques heures octroyées permettent d’aider les orthodoxes à un minimum de relation avec le monde extérieur.

Mais les orthodoxes ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour éviter que ce plan existe et pour repousser le pouvoir des laïcs sur le ministère de l'éducation religieuse.

Quelques étudiants religieux et les petites yéshivot ont cédé dès le départ au budget maximal auquel ils ont droit, au moins officiellement, pour rester avec trois heures d’anglais et de maths par semaine. Qu’on ne s’y trompe pas. Le but, même s’il n’est pas dévoilé, est de garder cet isolement de la diaspora que la société orthodoxe a construit autour d’elle, même en Israël.

Et ce n’est pas tout. Finalement il s’agit d’une boule de neige effrayante pour diviser la société israélienne. Mais si les orthodoxes ashkénazes ont le droit, pourquoi est-ce que les institutions du Shass séfarades n’obtiendraient-elles pas cette même dispense ?

Dès maintenant la ministre de l’Education aura sur la conscience chaque jeune orthodoxe qui demandera à s’intégrer à la société israélienne et qui aura du mal à trouver un langage commun. La vraie tragédie viendra plus tard, quand le grand nombre d’enfants orthodoxes atteindra le tiers de la population et qu’il y aura un tas d’incultes dans ce petit pays.

Et j’ajoute un mot sur le revenu de la population orthodoxe que l’on peut entrevoir : même à Téhéran on a déjà compris que la culture est la base d’une société forte, même si elle est religieuse ».

-  L’autre pour le système orthodoxe : ( du rabbin et député Meïr Porouch)

La ministre de l’Education est rentrée d’une visite d’étude du système éducatif à Singapour et elle en ramène un grand espoir pédagogique : il faut diminuer les matières dans les écoles, donner plus de leçons de philosophie, créer plus de distance entre les élèves et les professeurs, etc.

Il est intéressant de noter que la ministre ait dû voyager jusqu’à Singapour pour comprendre certaines choses que l’on peut apprendre près de chez soi, chez les orthodoxes, à tous les degrés. Ici chez nous : à Jérusalem, à Bné Brak, à Modiin et à Beit Shemesh.

Un institut éducatif, comme nous disons et redisons, n’est pas un atelier où l’on emmagasine le savoir, mais un lieu où l’on acquiert des valeurs : « Et tu diras à tes fils ». C’est la boussole par laquelle on apprend à déchiffrer le secret de l’existence juive.

La réponse à la question, comment le peuple juif existe-t-il et pourquoi lui seul survit-il à tous les peuples du monde ancien ? Il survit parce qu’il n’oublie pas quelle force inouïe est incarnée dans ces mots éternels, de foi pure et d’idéal.

Malheureusement, dans l’école gouvernementale en Israël on n’apprend pas vraiment qu’elle est la vraie relation du peuple d’Israël avec la terre d’Israël. La plupart des professeurs, ne connaissent pas les racines de la culture juive. Parfois le ministère de l’Education publie des informations aux journalistes, sur la nécessité de renforcer l’étude du judaïsme pour empêcher le danger d’assimilation. L’information est donnée aux journalistes, mais concrètement, très peu est fait et même rien du tout.

Si la ministre a appris des gens de Singapour, qu’il faut restreindre les matières générales dans les écoles et donner plus de philosophie, il serait bien de l’apprendre d’abord des écoles orthodoxes. Chez nous, on met en premier l’accent sur les valeurs. C’est vrai, la notion même de valeurs en Israël n’est plus à la mode, et les valeurs juives en particulier sont considérées comme archaïques, mais nous croyons que les valeurs de la Tora d’Israël sont la base de tout.

Les études générales pourraient compléter le programme scolaire, comme cela se passe concrètement chez nous, mais l’essentiel, c’est que les élèves approfondissent leur identité juive. Ainsi, pas d’études artificielles, et pas de connaissances inutiles, les valeurs juives sont les plus importantes.

Madame Tamir s’étonne du système d’éducation de Singapour, mais tout ce qui existe là-bas n’est pas bon pour la jeunesse israélienne. Ce qui existe dans l’éducation orthodoxe est bon pour le futur du peuple juif ».

Sources Un écho d'Israël

 

 

Enquête: les Juifs laïcs perdent du terrain


par Claire Dana Picard

 

 

Une nouvelle enquête réalisée par le Centre Israélien pour la Démocratie, dont les résultats sont rapportés par le site Ynet, révèle des données intéressantes. Il s'avère que le public laïc ne représente plus que 20 % de la population juive totale du pays. Il s'agirait du chiffre le plus bas enregistré depuis 34 ans. En revanche, les traditionnalistes resteraient majoritaires, avec un pourcentage de 47 %, et les Juifs religieux et orthodoxes représenteraient 33 % de la population.

L'analyse de ces données permet de constater que la pratique des traditions juives attire davantage de personnes qu'auparavant, bien que cette tendance soit encore relativement faible. Pendant des années, les traditionnalistes menaient avec un pourcentage de 44 % en moyenne alors que les religieux et les orthodoxes constituaient 28 % du total de la population et les non pratiquants  27 %. A présent, le monde laïc semble perdre de son attrait et cette tendance s'est accentuée ces dernières années lorsqu'il est passé de 32 % en 2001 à 20 % en 2007.

Dans la suite de l'enquête, il est précisé que les Juifs orientaux sont plus proches des traditions que leurs coreligionnaires. 56 % d'entre eux appartiennent en effet au monde religieux ou orthodoxe et seuls 7 % sont laïcs. Chez les Juifs ashkénazes, on constate en revanche que 36 % d'entre eux s'affirment laïcs alors que 17 % se disent religieux ou orthodoxes. Mais même dans cette catégorie, les Juifs traditionnalistes sont majoritaires avec un pourcentage de 47 %.

En outre, toujours d'après cette étude, les jeunes semblent plus proches de la tradition que leurs aînés: 39 % d'entre eux, jusqu'à l'âge de 40 ans, se définissent comme religieux mais ils ne sont plus que 32 % entre 40 et 59 ans et 20 % au-delà de la soixantaine. Mais le passage se ferait essentiellement du monde religieux à celui des traditionnalistes.

Autre aspect de cette enquête: il s'avère que le niveau d'instruction a une influence sur la pratique religieuse; chez les Juifs ayant atteint un niveau universitaire, le pourcentage des religieux est évalué à 24 % alors que les traditionnalistes sont plus nombreux avec 50 % et les laïcs 26 %.

Les Juifs religieux s'apparentent en majorité à la droite, avec un pourcentage de 71 %, mais les traditionnalistes et les laïcs appartiendraient eux aussi, en grande partie, à cette tendance avec un taux respectif de 49 % et 43 %. Seuls 8 % des Juifs se disant religieux s'identifient avec la gauche, alors qu'ils sont 21 % chez les traditionnalistes et 27 % chez les laïcs. Dans l'ensemble, 18 % se réclament de la gauche, 27 % se situent au centre et 55 % se définissent comme des partisans de la droite.  Des résultats à méditer !


Sources Arouts 7

 

La moitié des femmes de la communauté ultra-orthodoxe ne travaillent pas.

 

70% des hommes de la communauté ultra-orthodoxe restent à l’écart du marché du travail. Selon un sondage réalisé par le Ministère du Commerce, de l’Industrie et du Travail, la Fondation Koren, et l’Institut Milken, près des deux tiers des hommes et environ la moitié des femmes de la communauté ultra-orthodoxe ne travaillent pas, ce qui place la plupart de ces familles en dessous du seuil de pauvreté. Le salaire moyen recensé dans les localités ultra orthodoxes est de 4,482 NIS par mois à Bnei Brak, de 3,945 à Elad et de seulement 3,203 à Beitar Illit. Les auteurs de l’enquête préconisent la révision de la loi Tal qui permet aux étudiants des Yeshivot de différer leur service militaire, et la promotion d’un service « civique » qui permettrait aux ultra-orthodoxes d’entrer sur le marché du travail.—

 Sources Israel Valley

Posté par Adriana Evangelizt

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