Des citoyens américains auraient été victimes des frappes de drones US au Pakistan

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Dans les camps d'entraînement bombardés par les US, il y avait des américains. Ca ne fait pas la une des journaux, ce genre de nouvelles !

 

 

 

 

Des citoyens américains auraient été victimes des frappes

 

 de drones US au Pakistan

 

 

par Jeff Stein

 

 

Les drones de la CIA ont tué « plusieurs Occidentaux, y compris des détenteurs de passeports américains » dans les zones tribales du Pakistan durant les mandats de George W. Bush, apprend-on dans le nouveau livre de Bob Woodward.

 

Woodward, journaliste au Washington Post de longue date, écrit dans « Les guerres d’Obama » que le général Michael Hayden, alors directeur de la CIA, a informé de ces morts le président pakistanais Asif Ali Zardari lors d’une réunion qui s’est tenue à New York le 12 novembre 2008. Hayden a depuis été remplacé par Leon Panetta en 2009.

 

Hayden et son adjoint, Stephen Kappes, avaient rencontré Zardari, élu deux mois plus tôt, afin d’évaluer sa réaction aux frappes des drones, qui suscitaient des protestations au Pakistan.

 

Selon le compte rendu que fait Woodward de cette réunion sans nommer ses sources, Zardari aurait déclaré : « Tuez les dirigeants. Les dommages collatéraux vous inquiètent, vous les Américains. Moi je ne m’en préoccupe pas. »

 

Hayden aurait informé Zardari que « plusieurs Occidentaux, y compris certains détenteurs de passeport américain, avaient été tués cinq jours plus tôt dans le camp d’entraînement de Kam Sham dans la zone tribale du Nord Warziristan », écrit Woodward. « Mais la CIA n’a pas voulu révéler les détails en raison des implications au regard du droit américain. »

 

« Une carte ultrasecrète de la CIA détaillant les attaques avait été transmise aux Pakistanais », écrit Woodward. « Mais elle omettait de mentionner le constat dérangeant de la mort d’américains… La CIA n’allait pas donner de précisions. »

 

La CIA n’a fait aucun commentaire sur les frappes de drones. Ni Hayden ni Kappes n’ont pu être joints pour recueillir leurs réactions.

 

Le ministère de la Justice a jusqu’à vendredi pour répondre à une demande d’action en justice déposée par deux ONG de défense des droits de l’homme, qui contestent la légalité de la décision de l’administration Obama de donner l’ordre de tuer Anwar al-Awlaki [1], un prêcheur radical de nationalité américaine vivant au Yémen.

 

Par Jeff Stein, Washington Post, 23 septembre 2010

 

Publication originale Washington Post, traduction Contre Info


 

[1] On April 6, The New York Times also reported that President Obama had authorized the targeted killing of al-Awlaki. The CIA and the U.S. military both maintain lists of terrorists linked to al-Qaeda and its affiliates who are approved for capture or killing. Because he is a U.S. citizen, his inclusion on those lists was approved by the National Security Council. U.S. officials said it is extremely rare, if not unprecedented, for an American to be approved for targeted killing. The New York Times reported that international law allows the use of lethal force against people who pose an imminent threat to a country, and U.S. officials said that was the standard used in adding names to the target list – wikipedia

 

Sources Contre Info

 

Posté par Adriana Evangelizt

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