Mort de Ben Laden : La fabrication des preuves est en cours...
La "fabrication des preuves" de la mort de Ben Laden est en gestation. Nous allons avoir droit au même schéma que pour le 11/9 lorsqu'il a été demandé à l'administration Bush de "prouver" que Ben Laden était bien le commanditaire de cet attentat horrible. Bien plus horrible encore lorsque l'on sait qui l'a fait et pourquoi. Au final, ils nous avaient sorti une video nous montrant un ben laden qui ne ressemblait pas du tout à l'original, droitier de surcroît, alors que le vrai était gaucher. Gaucher, certes, mais ne pouvant pas se servir de son bras gauche car il était paralysé. C'est une chose que j'avais oublié de vous préciser mais qui vous sera démontrée dans une video qui suivra cet article. Et pour finir, dans cette preuve "irréfutable", on entendait le clône de Ben Laden se réjouir des attentats perpétrés et les revendiquer en partie. Si vous vous souvenez bien, ils avaient attendu assez longtemps avant de nous dire que cette video avait été trouvée en Afghanistan. Je pose deux petits extraits pour accréditer mes affirmations...
1 - Absence de preuves accusant Ben Laden
2 - Fausse video et faux ben laden
Là, il se produit la même chose. Ils sont en train de gagner du temps et de mettre au point leur stratégie. Car il nous faut des preuves. Les gens les demandent. Mais comme ils n'ont pas tué Ben Laden, vu qu'il est mort depuis des lustres, ils ne peuvent donc rien nous fournir de tangible et s'empêtrent dans des excuses qui ne tiennent pas plus la route que tous leurs autres mensonges. Je vais les développer en suivant. Et vous dévoiler le Plan que l'Ordre Noir -qui tire les ficelles derrière Obama- est en train de nous concocter pour que leur poulain soit réélu. Car tout ce à quoi nous assistons depuis Dimanche ne vise qu'à avoir un effet sensationnel qui agira sur la Conscience des masses -du moins ce qu'il leur en reste- et rejaillira sur le pseudo-instigateur Obama qui ignore tout mais fait semblant de tout savoir.
Les services secrets sont à l'action. Les manipulations de la CIA n'en sont qu'au début car le faux assassinat de Ben Laden en annonce un autre -vrai celui-là- qui aura encore plus d'impact que le dernier qui monopolise la presse du monde entier. Obama va monter au pinacle !
Il faut d'abord dire deux mots sur la "chasse aux conspirationnistes" qui s'est ouverte. A partir du moment où vous demandez des preuves parce que la version officielle ne vous convient pas, vous êtes un adepte de la "théorie du complot", donc un "conspirationniste" doublé d'un "américanophobe", un "anti-israélien" ou un "antisémite" qui est devenu du pareil au même, ou une "frange de la population totalement conne" selon les termes de l'article que l'on peut lire ICI. L'auteur n'y va pas de main morte, le conspirationnisme est le "droit au ridicule décomplexé", on en passe et des meilleures. Pour lui, Ben Laden a été "foudroyé par la colère tenace des Américains." ! Comme si les Américains, le Peuple, y était pour quelque chose et comme s'il n'était plus le dindon de la farce. C'est voir petit que d'imaginer cela.
Une chose est sûre, pour nous, pour moi, tous ceux qui gobent les versions officielles, sont les complices des menteurs. Ils les aident à continuer à nous mentir et à nous camoufler la Vérité. Et je citerai un économiste politologue éminent, Chris Sanders : "L'expression "théorie du complot" est utilisé de façon péjorative, presque comme un "épithète". Les propagandistes ont développé ça sur des décennies. C'est un outil efficace pour éliminer une opposition bien articulée, des points de vue divergents, et des informations pouvant nuire à un programme politique." La preuve aussi par l'image... et j'encourage tous les "conspirationnistes" à la poser sur leur blog, en en-tête...
Après avoir été garde du corps, j'ai travaillé quelques années pour un détectrive privé. Et quand on mène une enquête, on la mène jusqu'au bout. On ne se contente pas de "on dit", on travaille sur et avec des preuves. Les "conspirationnistes" sont en fait des "Chercheurs de Vérité" et ceux qui les critiquent sont des ânes. Des flics de la pensée. Des individus qui ont peur d'affronter la réalité en face. Et des affidés de la pensée néo-conservatrice qui a posé l'étiquette de "conspirationnistes" et de "théories du complot" à tous ceux qui se démarquaient de la pensée dominante. Donc qu'ils restent dans ce Klan de mafieux et qu'ils nous laissent faire notre boulot. Et notre boulot est de savoir : "Où est le corps de Ben Laden ?". Où sont les films ou photos montrant cet assassinat ? Nous voulons aussi les photos des autres victimes car il y a eu des morts. Et même, selon nos "sources", des enfants. Nous voulons aussi savoir pourquoi le corps du présumé ben Laden a été jeté à la mer ? De quel droit ? Pourquoi se débarrasser d'une preuve irréfutable ? Qui nous prouve que c'était Ben Laden ? Rien ne nous le prouve donc, sans preuve, nous réfutons la version officielle, d'autant plus que pour nous, le principal intéressé est trépassé en 2001. Voilà pourquoi en fait aucune preuve ne nous est fournie. C'est d'une logique implacable, même si pour ceux qui n'y voient pas plus loin que le bout de leur nez, c'est de la "conspiration".
Maintenant, attardons-nous sur des témoins oculaires qui seraient rentrés dans la maison du supposé Ben Laben. Qu'y ont-ils vu ? Deux femmes, trois enfants et des lapins. Ecoutons le témoin...
Au niveau diplomatique, le Pakistan continue d'être au centre des interrogations. Les Etats-Unis ont reconnu qu'ils n'avaient pas prévenu les autorités pakistanaises parce qu'ils craignaient des fuites. Le porte-parole de la Maison Blanche a reconnu que les relations entre les Etats-Unis et le Pakistan étaient «compliquées mais importantes»...
Les événements de mardi :
22h44. Les Nations Unies veulent savoir. Navi Pillay, la Haute commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, souhaite obtenir plus de détails sur la mort de Ben Laden.
22h16. Le «martyr» Ben Laden. Yasser al-Bourhami, un religieux salafiste d'Alexandrie (Egypte), considère que le chef d'Al-Qaïda est un «martyr», mort «la tête haute». Selon lui, l'immersion en mer du corps de Ben Laden est la preuve que les Etats-Unis n'ont «aucun respect que ce soit pour les vivants ou pour les morts».
21h56. Le Pakistan, au courant de rien. Le gouvernement pakistanais assure dans un communiqué qu'«aucun dirigeant, civil ou militaire avait la moindre connaissance» de l'assaut américain contre Ben Laden.
21h32. Pas d'émeutes à Guantanamo. Les détenus de Guantanamo ont appris la mort d'Oussama ben Laden «au même moment et de la même manière que le reste du monde» et la nouvelle n'a pas provoqué de perturbation dans la prison ouverte par George W. Bush début 2002, assure le Pentagone.
20h53. «Scandaleuse». Les Etats-Unis estiment que la condamnation par le mouvement palestinien Hamas du raid américain mené dimanche pour tuer Oussama ben Laden était «scandaleuse».
20h43. Relations diplomatiques. Les Etats-Unis s'attachent à maintenir avec le Pakistan des relations «compliquées mais importantes», analyse le porte-parole de la Maison Blanche, après les interrogations sur le rôle du Pakistan dans la lutte antiterroriste.
20h31. Précisions sur la femme de Ben Laden. Après avoir annoncé qu'elle avait été utilisée comme bouclier humain par Ben Laden et tuée, la Maison Blanche annonce que la femme du chef d'Al-Qaïda a été blessée : «Elle s'est précipitée sur un soldat américain et elle a été touchée à la jambe.»
20h17. Une photo «atroce». La photo de la dépouille d'Oussama Ben Laden est «atroce», affirme le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, en soulignant que l'administration américaine n'a pas encore décidé si elle diffuserait ou non ce cliché. «Je serai franc, la publication de photos d'Oussama Ben Laden après cette fusillade est une affaire sensible, et nous évaluons s'il est nécessaire de le faire», détaille-t-il.
20h13. Sit-in pro-Ben Laden. Environ 1 000 Soudanais se sont rassemblés sur une place de Khartoum où Oussama ben Laden a vécu dans les années 1990, saluant un «martyr» et scandant des slogans anti-américains.
20h05. Sans arme. Oussama ben Laden n'était pas armé lorsqu'il a été tué pendant l'opération commando américaine dimanche, annonce le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, qui précise également que l'épouse du chef d'Al-Qaïda a été blessée mais pas tuée, comme annoncé dans un premier temps.
19h57. L'Italie en alerte. La police italienne décide de renforcer les mesures de sécurité sur le territoire national à la suite de la mort d'Oussama Ben Laden, notamment autour du Vatican, des intérêts américains et pakistanais ainsi que des principaux dirigeants du pays.
19h45. Un père et sa fille. La fille de Ben Laden, qui a survécu à l'assaut du commando américain, a assuré aux autorités pakistanaises qu'elle avait assisté à la mort de son père. Les autorités ne précisent pas le nombre ni le lien de parenté avec Oussama Ben Laden des personnes présentes dans la villa, mais un responsable de la sécurité a dit à l'AFP que seize membres de la famille du chef d'Al-Qaïda étaient entre les mains des Pakistanais, tous des femmes ou des enfants.
19h37. Les regrets d'un écrivain. L'écrivain américain Paul Auster juge sur RTL que les membres de Al-Qaïda sont juste «des gangsters», pas comparables à Hitler ou aux nazis et que la mort d'Oussama Ben Laden «ne change rien dans le monde». «Cette célébration aux Etats-Unis hier (lundi) m’a attristé», confie le plus francophile des écrivains new-yorkais qui s'exprimait en français. Lionel Jospin avait émis les mêmes réserves face aux scènes de liesse aux Etats-Unis.
19h23. Sondages en hausse pour Obama. La BBC signale un sondage du Washington Post selon lequel 56% des Américains approuvent la façon dont Barack Obama mène sa présidence, contre 47% le mois dernier. Selon Reuters, un autre sondage rapporte que 42% des Américains disent avoir une meilleure image d'Obama depuis la mort de Ben Laden, même si 13% des sondés jugent que le mérite de cette mort revient à George W. Bush.
19h07. Le renseignement français inquiet. La mort d'Oussama Ben Laden «renforce» la menace terroriste en France, cible privilégiée derrière les Etats-Unis, explique le directeur central du renseignement intérieur, Bernard Squarcini, interrogé par l'AFP. «On perd le chef et tout le monde va reprendre un degré d'autonomie, ce qui risque de nous poser des problèmes supplémentaires. Donc, c'est un risque qui s'élève», analyse-t-il.
18h57. Le Royaume-Uni calme le jeu avec le Pakistan. Le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague déclare à Londres : «Nous reconnaissons les efforts faits par le Pakistan dans la lutte contre le terrorisme international.»
18h39. Légère allusion de Nicolas Sarkozy à Ben Laden. Présent à Orly pour rendre hommage aux victimes de l'attentat de Marrakech dont les dépouilles sont arrivés en France ce mardi, Nicolas Sarkozy a menacé : «Les terroristes, mes chers compatriotes, savent désormais qu'ils n'auront aucun répit, nulle part, jamais. Où qu'ils se trouvent, où qu'ils se cachent ils seront recherchés, suivis à la trace, débusqués par tous les moyens et ils auront à rendre compte de leurs crimes».
18h12. On en sait plus sur la famille de Ben Laden. Des membres de la famille d'Oussama Ben Laden présents pendant le raid américain sont «en de bonnes mains et pris en charge». «Des questions ont été posées sur l'endroit où se trouvent les membres de la famille d'Oussama Ben Laden», écrit dans un communiqué le ministère pakistanais des Affaires étrangères. «Ils sont tous en de bonnes mains et pris en charge conformément à la loi. Certains d'entre eux ayant besoin de soins médicaux suivent un traitement dans les meilleurs établissements», ajoute le ministère, selon lequel les parents du chef d'Al-Qaïda seront par la suite remis à leurs pays d'origine.
18h08. Le rôle de la torture dans l'enquête. Les indices ayant permis la localisation d'Oussama ben Laden ont été amassés «au fil des années» et non à partir de l'interrogatoire musclé d'un détenu particulier, insiste le gouvernement américain, alors que certains avancent que la torture était justifiée. Depuis l'annonce de la mort du chef d'Al-Qaïda dimanche soir, l'administration américaine elle-même a présenté les interrogatoires de deux détenus dits de «de grande importance», comme des éléments centraux dans la traque.
En savoir plus : comment les Etats-Unis ont traqué Ben Laden
18 heures. Suite des déclarations du chef de la CIA. Concernant la discrètion de l'opération, Leon Panetta s'explique. «Nous avons décidé qu'une collaboration avec les Pakistanais risquait de mettre en péril la mission : ils auraient pu alerter les cibles», affirme le patron de l'Agence de renseignement responsable de la longue traque de l'homme le plus recherché du monde. La présence même de «Geronimo» - le nom de code attribué à Ben Laden pour cette opération - dans cette résidence située à Abbottabad, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale pakistanaise n'était pas totalement avérée, confie Leon Panetta, qui évoque des «preuves indirectes». Les satellites américains n'avaient pas réussi à identifier Ben Laden ni aucun membre de sa famille, en dépit de tous les renseignements qui avaient permis de remonter jusqu'à cet immeuble. Les analystes de la CIA estimaient de 60 à 80% les chances que le chef d'Al-Qaïda se trouvait là.
17h56. Prières pour Ben Laden. Des centaines de personnes ont participé à Karachi, métropole du sud du Pakistan, à des prières spéciales pour Oussama Ben Laden, à l'initiative d'une organisation de charité figurant sur la liste américaine des groupes terroristes, annonce la police.
17h45. Pakistan pas au courant. Le ministère des Affaires étrangères pakistanais nie que les autorités civiles ou militaires du Pakistan aient eu connaissance à l'avance de l'opération, excluant catégoriquement que les hélicoptères américains aient pu décoller de bases pakistanaises.
17h31. Washington n'avait pas confiance. Les Etats-Unis n'ont pas informé le Pakistan de l'opération contre Oussama Ben Laden car ce pays «aurait pu alerter» le chef d'Al-Qaïda de l'imminence du raid, explique le directeur de la CIA, Leon Panetta, dans un entretien au magazine américain Time.
17h23. Les proches de Ben Laden. Des membres de la famille d'Oussama ben Laden sont «en bonnes mains et pris en charge», certains suivant un traitement médical, déclare le gouvernement pakistanais.
17h20. Le Pakistan se dit très préoccupé par l'opération «non autorisée» menée contre Ben Laden. De telles «actions unilatérales non autorisées» ne doivent pas se reproduire, prévient le Pakistan.
17h16. Des étudiants meilleurs que la CIA. France 24, citant le magazine Sciences Insider, que des étudiants en géographie de UCLA (université de Californie) ont calculé dès 2009 qu'il y avait 81% de chances qu'Oussama Ben Laden ait trouvé refuge dans le village d'Abbottabad ! Ils avaient aussi prévu qu'il se cacherait dans une grande villa plutôt que dans une grotte...
VIDEO. Ben Laden, trahi dans sa villa par son isolement technologique ? (Euronews)
16h51. Le Pakistan, au coeur des interrogations. Selon David Cameron, le Premier ministre britannique, «le fait que Ben Laden se cachait dans une grande maison au coeur d'une zone peuplée indique qu'il disposait de soutiens étendus au Pakistan. Nous ne savons pas pour l'heure à quel point ce réseau était étendu mais il est normal que nous cherchions des réponses.»
16h42. Mesures de sécurité. L'Espagne décide de renforcer la sécurité de ses ambassades dans plusieurs pays sensibles dont le Pakistan et l'Afghanistan, annonce le ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba.
16h33. Nuance sur «la justice rendue». Geoffrey Robertson, un avocat des droits de l'Homme estime que ce que Barack Obama appelle justice ne l'est pas. «La justice signifie : procès équitable devant un tribunal indépendant et impartial.»
16h20. Témoignages des voisins de Ben Laden. Le journaliste de la BBC Mishal Husain a rencontré des voisins d'Oussama ben Laden à Abbottabad : «Les gens racontent que si les enfants envoyaient des balles de cricket dans le complexe, ils ne les récupéraient jamais.»
En savoir plus : «Maintenant que j'y réfléchis bien, certaines choses ne collaient pas», selon un voisin de Ben Laden.
16h11. La France en Afghanistan. La France va prendre «le temps de la réflexion» concernant sa présence en Afghanistan, avance le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, alors qu'un débat est relancé sur le maintien de troupes françaises après la mort d'Oussama ben Laden. «Retirer prématurément nos troupes d'Afghanistan, ce serait abandonner le gouvernement afghan qui nous demande de l'aider dans son combat contre le terrorisme et pour assurer à son peuple les conditions d'un développement démocratique harmonieux», nuance le ministre à l'Assemblée nationale.
16h04. Bientôt des photos de la dépouille ? Les autorités américaines vont peut-être rendre publiques des photos de l'ensevelissement du corps d'Oussama Ben Laden en mer ce mardi, mais la décision n'a pas encore été prise, selon un responsable américain, cité par Reuters.
15h59. Jihad islamique. La mort d'Oussama Ben Laden n'affectera pas son mouvement, estime Abboud al-Zomor, un des fondateurs du Jihad islamique égyptien et ami du nouvel homme fort d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, Egyptien lui aussi. «Al-Qaïda n'est pas une personne, c'est une institution» assure-t-il à l'AFP mardi au Caire, et son chef tué dimanche lors d'une opération américaine au Pakistan est un «martyr dont la mort ne changera rien».
15h36. Arrestation à Abbottabad. Un agriculteur qui vit dans une maison voisine de celle où le commando a tué lundi Ben Laden a été arrêté par l'armée pakistanaise, annoncent à l'AFP sa famille et un officier de la police locale. Shamrez Khan, 50 ans, a été interpellé quelques heures après l'intervention des forces spéciales américaines, dans la nuit de dimanche à lundi. «Ils ont arrêté mon père devant sa maison alors qu'il regardait la villa où avait eu lieu l'opération», explique Mohammad Qasim, le fils de Khan âgé de 20 ans, qui jure de l'innoncence de son père.
15h27. Et la villa de Ben Laden ? La maison dans laquelle un commando américain a tué lundi Oussama ben Laden dans le nord du Pakistan a été remise par l'armée à la police mais reste sous scellés face à une nuée de journalistes qui tentaient d'en apercevoir l'intérieur, selon un responsable policier.
La maison de Ben Laden, gardée par des policiers pakistanais. AFP/Aamir Qureshi
15h18. Le sort des journalistes otages. Thierry Thuillier, patron des rédactions de France Télévisions, reste «prudent» sur les éventuelles conséquences positives de la mort de Oussama Ben Laden sur le sort des deux journalistes de France 3 otages depuis plus d'un an en Afghanistan.
15h12. Classés confidentiels. Des centaines de documents américains déclassifiés consacrés à Oussama Ben Laden viennent d'être publiés sur internet par un institut de recherche de Washington, dressant le portrait de celui décrit dès 1996 comme «l'un des plus grands argentiers» du terrorisme international. Le site publie également un rapport datant d'août 2001, un mois avant les attentats du 11 septembre, intitulé «Ben Laden déterminé à frapper aux Etats-Unis».
14h55. «Il faut être vigilant et inquiet». Le directeur central du Renseignement intérieur Bernard Squarcini estime, dans un entretien au journal La Provence de mardi, que la mort d'Oussama Ben Laden «va rehausser la menace d'un cran». «Ca risque d'être pire qu'avant», estime-t-il. «Ben Laden était un symbole des attentats du 11 septembre 2001, mais il n'intéresse plus personne. Il était considéré comme un vieux papy. Mais il a laissé derrière lui des lieutenants, des sous-directeurs, des gens qu'il a formés». Selon lui, «il faut désormais surveiller tous les intérêts français au Sahel. Ce n'est pas bon pour nos ambassades, ce n'est pas bon pour les vols d'Air France», précisant que la France, qui n'était pas au courant de l'opération menée par les Etats-Unis contre le fondateur d'Al-Qäïda.
14h05. François Fillon estime que Ben Laden a «eu le sort qu'il méritait». C'est ce qu'il a confié mardi lors de la réunion hebdomadaire à huis clos des députés UMP à l'Assemblée nationale.
En savoir plus : l'assaut vécu de la Maison Blanche
13h45. Au Nigéria, la mort d'Oussama Ben Laden provoque des réactions de panique dans le nord majoritairement musulman du pays. Des chrétiens se sont réfugiés dans des casernes de police craignant des représailles, indique la police. Dans l'Etat de Kano, touché par de récentes violences post-électorales, la police a fini par convaincre lundi, après plusieurs heures, les réfugiés de retourner chez eux.
13h30. Houthayfa Azzam, un ancien compagnon de Ben Laden, affirme que ce dernier ne contrôlait plus le réseau Al-Qaïda, désormais dirigé par Ayman al-Zawahiri qui devrait durcir encore plus la ligne d'Al-Qaïda.
13h00. Alain Juppé, qui doit recevoir dans la soirée à Paris le Premier ministre pakistanais, Yousuf Raza Gilani, estime que la position du Pakistan au sujet d'Oussama Ben Laden «manque de clarté». «J'ai un peu de mal à imaginer que la présence d'une personne comme Ben Laden dans un "compound" important, dans une ville relativement petite, ait pu passer complètement inaperçue. C'est un sujet d'interrogation», ajoute le ministre des Affaires étrangères devant la presse.
12h20. Le chef de la diplomatie malienne, Soumeylou Boubeye Maïga, estime dans un entretien au Monde que la mort de Ben Laden entraîne un «risque d'une fuite en avant» et d'«autoradicalisation» d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
11h40. «Ben Laden est mort. Je ne l'ai pas tué. S'il vous plaît, laissez-moi dormir à présent». Sohaib Athar veut juste qu'on le laisse dormir, après avoir relaté en direct sur Twitter, sans le savoir, l'assaut sur le villa de Ben Laden.
En savoir plus : l'homme qui a twitté le raid contre Ben Laden sans le savoir
11h30. Dans un entretien à L'Express à paraître jeudi, Nicolas Sarkozy estime que l'élimination d'Oussama Ben Laden constitue «un succès historique» qui ne signifie toutefois «pas la fin d'Al-Qaïda et de son idéologie de haine». L'avènement de la démocratie dans les pays arabes constitue «la meilleure réponse» à apporter aux «fanatiques» partisans du terrorisme, a ajouté le président.
10h30. Le Premier ministre pakistanais, Yousuf Raza Gilani s'est envolé mardi pour Paris où il entend renforcer les relations avec la France mais aussi avec l'Union européenne et le G8. Au lendemain de la disparition de ben Laden, abattu dans on pays, Gilani a donc décidé de maintenir ce voyage prévu de longue date.
9h45. Les Emirats arabes unis et Bahreïn se félicitent de l'élimination de Ben Laden. Mais Abou Dhabi estime que la mort du chef du réseau Al-Qaïda ne signifie pas la fin du terrorisme.
6h10. Ben Laden ne se serait finalement pas servi d'une femme comme bouclier humain. La Maison Blanche a fait machine arrière lundi soir, après les déclarations du principal conseiller du président Obama pour l'antiterrorisme, selon lesquelles Oussama ben Laden s'était servi de sa femme pour se protéger des balles américaines.
5h30. L'ambassade et les consulats des Etats-Unis au Pakistan seront fermés au public «jusqu'à nouvel ordre» pour les «affaires courantes».
4h30. Le Pakistan dans la tourmente : Islamabad veut lancer une «enquête complète» sur les ratés de ses services de renseignement dans leur traque de Ben Laden. Le chef terroriste, dont les renseignements pakistanais avaient perdu la trace à plusieurs reprises, vivait en effet depuis plusieurs mois à une centaine de kilomètres d'Islamabad. Par ailleurs, le président pakistanais Asif Ali Zardari a défendu lundi son pays contre les accusations de ne pas avoir fait assez pour traquer le chef d'Al-Qaïda, insistant sur le fait que le Pakistan «avait pris sa part» de travail.
2h50. Rudy Giuliani, maire de New York au moment des attentats du 11 septembre 2001, fait part de sa «satisfaction» et dit savourer la «vengeance» que constitue, selon lui, la mort d'Oussama ben Laden. Barack Obama se rendra jeudi à Ground Zero, le site où s'élevaient les tours du World Trade Center cibles des attentats du 11-Septembre. Une manière de s'associer à la liesse populaire.
2h30. Même Dick Cheney félicite Barack Obama ! L'ancien vice-président américain Dick Cheney qui a l'habitude de ferrailler contre Barack Obama a rendu hommage lundi au locataire de la Maison Blanche : «Nous lui devons tous notre reconnaissance».
1h30. Le magazine américain Time a indiqué lundi qu'il allait publier une édition spéciale sur Oussama ben Laden, dont la Une ferait apparaître le visage du chef d'Al-Qaïda décédé barré d'une croix rouge, comme il l'avait déjà fait pour Adolf Hitler et Saddam Hussein.
00 heures. Le Conseil de sécurité de l'ONU se «félicite» du fait qu'Oussama ben Laden ne sera plus jamais en état de nuire, soulignant qu'il s'agit d'une «évolution fondamentale» dans la lutte contre le terrorisme.
D’après un responsable informé de l’opération, qui a requis l’anonymat, Ben Laden a été atteint par un barrage de tirs précis en riposte.
Selon cette source, une vingtaine de membres des Navy SEAL équipés de lunettes de vision nocturne ont pénétré à l’intérieur du complexe en pleine nuit, après avoir été largués par des hélicoptères de combat Chinook. Oussama ben Laden a été tué vers la fin du raid qui a duré 40 minutes. Les commandos ont récupéré sa dépouille. Selon des responsables américains, son corps a ensuite été immergé en mer, conformément à la tradition islamique.
Trois hommes ont également été tués, dont un des fils de ben Laden, et une femme qui aurait été utilisée comme bouclier humain. Deux autres femmes ont été blessées dans l’assaut. Le Pakistan a indiqué par la suite qu’il s’agissait d’une mission américaine. Aucun civil ni Américain n’a été tué dans les combats.
S’appuyant sur des informations obtenues auprès de terroristes présumés détenus par les États-Unis, les services de renseignements américains savaient depuis des années qu’Oussama ben Laden faisait confiance à un membre d’al-Qaïda en particulier, qui selon eux vivait et se cachait avec lui. En novembre, des responsables américains ont découvert où ce proche vivait, dans un immense complexe fortifié entouré de murs de près de 5,5 mètres de haut. Il y avait deux portails de sécurité mais la demeure ne possédait ni téléphone ou Internet.
Les services de renseignements étaient parvenus à la conclusion que le complexe, d’une valeur d’un million de dollars, devait abriter un important terroriste. Des experts de la CIA ont fini par conclure après de nombreuses hésitations qu’il ne pouvait s’agir que d’Oussama ben Laden.
L’opération s’est déroulée dans le secret le plus total, et aucun responsable étranger n’avait été informé au préalable. Seul un cercle restreint de l’administration américaine était au courant. Mais quelques heures après l’annonce de la mort d’Oussama ben Laden, des responsables pakistanais et un témoin ont donné de plus amples détails sur l’assaut. Ils ont raconté qu’un des gardes du corps du chef d’al-Qaïda posté sur le toit avait tiré en direction des forces spéciales et qu’un des hélicoptères s’était écrasé.
Des flammes pouvaient être vues après l’assaut contre le complexe, situé à une centaine de mètres seulement d’une école militaire pakistanaise. Un témoin a raconté avoir entendu un «bruit assourdissant, suivi par des tirs d’armes lourdes». «Puis les tirs ont cessé. Il y a de nouveau eu des bruits assourdissants, et ensuite une énorme explosion, a expliqué Mohammad Haroon Rasheed. Le matin, quand nous sommes allés voir ce qui s’était passé, il y avait des débris d’hélicoptères dans un champ».
La Maison Blanche doit encore décider de publier ou non des photos
La Maison Blanche a déclaré ne pas avoir encore pris de décision quant à la diffusion éventuelle d’une photographie de la dépouille d’Oussama ben Laden.
Le conseiller antiterroriste du président Barack Obama, John Brennan, a souligné que l’administration américaine ferait tout son possible pour que personne ne puisse contester la mort du chef d’al-Qaïda, tué par les forces américaines au Pakistan.
Mais il a ajouté qu’une décision n’avait pas encore été prise quant à la diffusion d’une photo de sa dépouille. L’une des inquiétudes est qu’une telle photographie puisse potentiellement compromettre des opérations similaires et des sources du renseignement dans l’avenir.
De l’aide du Pakistan
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a pour sa part expliqué que la coopération du Pakistan avait contribué à conduire les États-Unis jusqu’à Oussama ben Laden et au complexe proche d’Islamabad où il se cachait, avant d’être tué dans une intervention des forces spéciales américaines.
Devant les journalistes au département d’État, la patronne de la diplomatie américaine a remercié le Pakistan pour sa coopération, ajoutant que ce pays «a contribué grandement à nos efforts pour démanteler al-Qaïda». «En fait, la coopération avec le Pakistan a contribué à nous conduire à ben Laden et au complexe dans lequel il se cachait», a-t-elle dit.
Ses déclarations interviennent alors l’opération menée si près de la capitale pakistanaise soulève des questions sur ce que savaient l’armée et le renseignement pakistanais.
Le président de la commission du Sénat sur les services armés, Carl Levin, a estimé que l’armée et l’agence de renseignement pakistanaises devraient s’expliquer sur la présence d’Oussama ben Laden à quelques kilomètres seulement d’Islamabad. Elles auront «beaucoup d’explications à donner», a-t-il dit devant la presse, quelques heures après l’annonce de la mort de Ben Laden, tué par des commandos américains dans un complexe fortifié proche de la ville d’Abbottabad, à 100 kilomètres d’Islamabad.