Nucléaire: Israël s’estime trahi par les Etats-Unis

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Là, c'est pareil. La mafia sioniste est au-dessus des lois. Demandez leur pourquoi ils ne veulent pas faire partie du TNP ? Pourquoi ils refuseront même si c'est imposé ? Pourquoi ? Parce qu'ils ont bien l'intention de se servir de la bombe atomique. Point final. Le plus grand danger qui pèse sur notre monde, c'est c'est qui se planque derrière le mot "sionisme".  Des individus dangereux, haineux envers tous les pays du monde et capables de tout pour parvenir à leurs fins.

 

 

 

 

 

 

Nucléaire: Israël s’estime trahi par les Etats-Unis

 

 

 

 

par Serge Dumont

 

 

 

La conférence de suivi à New York prône une zone exempte d’armes nucléaire au Proche-Orient. L’Etat hébreu réitère son refus de signer le Traité de non-prolifération nucléaire

 

A deux jours de la rencontre prévue mardi, à Washington, entre Barack Obama et Benyamin Netanyahou, les relations se dégradent de nouveau entre Israël et les Etats-Unis. En cause, le vote vendredi, au siège des Nations unies, d’un document présenté par la conférence de suivi du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et prévoyant entre autres la création d’«une zone exempte d’armes nucléaires» au Proche-Orient.

 

Dans la foulée, la conférence de suivi a adopté une déclaration appelant à organiser en 2012 une réunion internationale sur le Moyen-Orient dénucléarisé. Le texte cite nommément Israël et lui demande de placer ses installations nucléaires «sous la garantie globale de l’Agence internationale pour l’énergie atomique» (AIEA). Ce que l’Etat hébreu a toujours refusé de faire.

 

Le coup est rude pour la diplomatie israélienne qui a aussitôt qualifié ce vote «d’hypocrite» parce que seul l’Etat hébreu a été pointé du doigt alors que l’Inde, le Pakistan, l’Iran ainsi que la Corée du Nord refusent également les contrôles internationaux.

 

Mais les dirigeants israéliens sont surtout déçus par l’attitude de l’administration américaine puisque cette fois et contrairement à leur habitude, les Etats-Unis n’ont pas soutenu l’Etat hébreu en s’abstenant ou en utilisant leur droit de veto. Certes, James Jones, conseiller à la sécurité nationale du président américain, a dénoncé le vote «injuste» de vendredi. Dans la foulée, d’autres membres de l’entourage de Barack Obama se sont empressés de rencontrer les responsables de la communauté juive américaine pour leur expliquer combien le président est «désolé» qu’Israël ait été traité de cette manière. Or, pour Tel-Aviv comme pour ceux du lobby pro-israélien aux Etats-Unis, tout cela sonne faux.

 

«La politique américaine à l’égard de notre pays a changé et nous en sommes conscients. Nous devons désormais tenir compte du fait que le président Obama ne voit pas le monde avec les yeux de ses prédécesseurs. C’est une réalité à laquelle nous aurons à nous adapter», a déclaré Dore Gold, un ancien ambassadeur israélien aux Nations unies qui passe aujourd’hui pour l’un des conseillers les plus influents de Benyamin Netanyahou en matière de relations internationales.

 

Pour sa part, interviewé par la radio publique, un expert en géostratégie de l’Université de Bar Ilan a estimé qu’en soutenant l’idée que les installations nucléaires israéliennes puissent être inspectées par l’AIEA, la Maison-Blanche «a rompu un pacte datant de 1969» et selon lequel les Etats-Unis auraient décidé de soutenir la politique israélienne «de l’ambiguïté». Une doctrine visant à maintenir le brouillard autour du potentiel nucléaire de l’Etat hébreu.

 

«Quoi qu’il en soit, le texte voté vendredi est contraire à nos intérêts même si les Etats-Unis l’ont avalisé», a affirmé le ministre chargé du Renseignement et de l’Energie nucléaire, Dan Meridor. «Nous ne signerons pas le traité de non-prolifération nucléaire et nous ne l’appliquerons pas. Notre politique de l’ambiguïté sert parfaitement la défense de notre pays, il n’y a donc aucune raison d’en changer.»

 

Les relations entre le gouvernement de Benyamin Netanyahou et l’administration Obama n’ont jamais été chaleureuses. Elles ont tourné à l’aigre en mars dernier lorsque le Ministère israélien de l’intérieur a annoncé la construction de 1600 appartements dans la partie arabe de Jérusalem en pleine visite dans la région du vice-président Joe Biden.

 

S’en est alors suivie une période de très forte tension marquée quinze jours plus tard par une rencontre glaciale entre le président américain et le chef du gouvernement israélien. Depuis lors, plusieurs intermédiaires discrets ont tenté d’apaiser la situation. Leurs efforts ont semblé porter leurs fruits puisque, dans le courant de ces trois dernières semaines, les conseillers de Barack Obama ont affirmé à plusieurs reprises avoir «mal jugé ou mal compris Israël». Pour les commentateurs israéliens, ils ont de nouveau changé d’avis.

 

Sources Le Temps

 

Posté par Adriana Evangelizt

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