Thérésa Lewis a été exécutée... pas de chance, elle n'était pas iranienne
Teresa Lewis a été exécutée dans le silence étourdissant des éternels droitsdelhommistes dont le regard stagnant est toujours braqué vers la même direction. Celle qui les arrange. Le seul tort de Teresa : elle n'était pas Iranienne. Là, nous n'avons entendu ni BHL, ni SOS racisme, ni tous les medias qui nous ont bassiné avec Sakineh, parce qu'à travers elle, c'est surtout Ahmadinejad qu'il s'agissait de descendre. Comme si lui y pouvait quelque chose ? Comme si au-dessus de lui, il n'y avait pas le Grand Guide. Une chose -parmi tant d'autres- trop souvent occultée tant grand est l'acharnement contre le Président Iranien.
On voit là le deux poids deux mesures de tous ces justiciers de pacotille qui veulent nous faire croire qu'ils ont du coeur. Mais qui peut être dupe de toutes leurs manigances ? Pourquoi le cas de Teresa Lewis est-il moins compatissant que celui de Sakineh ? L'Américaine étant, de surcroît, à la limite de la débilité mentale, son cas n'était-il pas autrement plus dramatique ? Ce n'est pas la première fois que les Américains exécutent des handicapés, mais qui s'en soucie au pays où ceux que l'on nomme "philosophes" et qui occupent le devant de la scène, tournent tous dans le manège sioniste. Triste manège en vérité quand on voit où l'on nous embarque !
L'affligeante constatation qu'il nous faut étaler au grand jour est que Sakineh est toujours en vie. Mais que Teresa est bien morte sans qu'un seul de nos grands pourfendeurs d'injustices à géométrie variable n'ait levé le petit doigt pour que cela ne soit pas. Mais qu'à cela ne tienne, ils peuvent faire amende honorable. Ahmadinejad leur a donné la marche à suivre à la tribune de l'ONU, en précisant qu'il y avait 53 femmes aux Etats-Unis, attendant leur exécution dans les couloirs de la mort. Depuis son discours, il n'y en a plus que 52.