Bagdad, l'Agneau et les 144 000 - 1ère partie

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Bagdad, l'Agneau et les 144 000

par Raulent Roi

" Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ! "
C’est avec ce même étonnement que le monde incrédule a appris la chute du régime de Bagdad relatée par la une de tous les journaux de la planète après l’arrachage par un tank américain de la statue de Saddam. Hors, l’histoire était écrite depuis presque 2000 ans au chapitre 14.8 de l’Apocalypse de la Bible.

Mais pour confirmer que les faits correspondent effectivement à la prophétie, il faut d’abord déchiffrer : " qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité ". Car on ne voit pas bien à première vue les tenants et les aboutissants de cette victoire des bonnes mœurs sur la débauche. Recherche en pure perte, il n’existe aucun rapport entre cet extrait de phrase et l’histoire d’Irak depuis Nabuchodonosor.

L’Irak a certes avancé vers la démocratie, mais en rien sur le plan de la moralité. Ceci laisse présager que la chute de Bagdad n’est pas terminée. On perçoit déjà l’instauration prochaine d’une république islamique chiite. Et la parole prophétique de Saint Jean aura alors prise tout son sens tandis qu’il n’y aura plus un seul visage féminin découvert dans les rues de Bagdad. Rien n’empêchera plus la région tout entière, à commencer par l’Egypte, de basculer dans le fondamentalisme, sinon la guerre. Les journaux iraniens reprendront à leur compte mot pour mot les termes de la Bible dans un satisfecit éclatant.

C’est insensé, il s’agit d’une prophétie chrétienne et non musulmane ! Saint-Jean ne peut pas s’être réjoui de cela ! Les valeurs chrétiennes sont celles de la tolérance ! Ces 3 exclamations sont très approximatives de la réalité des religions chrétienne et musulmane. Elles sont en de nombreux points similaires et bien plus proches l’une de l’autre que l’histoire a bien voulu le laisser entendre.

Il faut ici faire preuve d’ouverture d’esprit. Les prophéties bibliques ne sont pas anti-islamiques. Les prophéties musulmanes ne sont pas anti-chrétiennes non plus. Ces deux religions sont issues du même moule "brahamique" (Abraham), tout comme le judaïsme d’ailleurs. Et les théologiens les disent appartenir toutes trois au seul " bloc monothéiste ".

Elles contiennent chacune leur part d’intolérance, de tolérance, de mystère et de puritanisme, quoi que tout cela soit lié. Toutes affirment l’unicité de Dieu. Elles recèlent de mystères tout simplement parce qu’elles ne sont pas totalement expliquées. C’est d’ailleurs ce flou qui fait qu’elles sont imperméables les unes aux autres. Ce que seul Dieu sait, nul ne devrait tenter de Lui prêter en mots et intentions. Et elles sont puritaines. La sexualité a une place réglementée dans la société et la nudité est réprimée. Historiquement, cela a pu prendre l’apparence d’une discrimination contre les femmes. Mais en vérité, les sociétés non religieuses de l’histoire ont dans l’ensemble accordé une place et une considération encore moindre au " sexe faible ".

Ces trois religions ont une fâcheuse tendance à surenchérir les unes sur les autres, comme si elles se sentaient menacées de disparition. La religion chrétienne apporte une surenchère sur le judaïsme en affirmant que Jésus-Christ est le Messie que les Juifs n’ont pas su reconnaître. Les musulmans ne font que la même chose à l’égard des Chrétiens en diminuant le Christ au rang de prophète, opinion qu’ils partagent avec les Juifs, et d’affirmer, pour marquer le point, que Mohammed est " le dernier prophète ". Personne ne pourra jamais dépasser les chrétiens cependant puisque Jésus-Christ est Dieu en personne, ce que Juifs et Musulmans n’entendent qu’en tant que blasphème.

On pourrait se croire dans une cour d’école : " Moi mon père il est pompier ", … " Le mien il est plus fort que le tien " et de voir tout cela dégénérer au final en bagarre générale. On en rira bien après le grand conflit. En attendant, garder à l’esprit que l’inversion du sens des écritures et son dévoiement à des fins de destruction générale sont l’essence même du Satanisme.

Dans ce capharnaüm, pourquoi alors ne pas se tourner vers l’Indouisme. Il existe depuis plus longtemps que ses trois consœurs et peut paraître plus serein. Mais ce serait ne rien connaître à l’Indouisme. Car en y regardant on finit par trouver que Brahmâ et Abraham ont une même origine étymologique, géographique et historique. On apprend que l’Inde serait le berceau de toutes les civilisations et confessions, dont en prime, le bouddhisme. Le judaïsme serait né là-bas et le Christianisme serait la transformation du culte de Krishna, lui-même dérivé de celui de Mithra de perse voire d’Horus en Egypte. En bref, le monde se désintégrera avant de voir ce qu’il y avait d’important à comprendre : Les religions se nourrissent de la même quête de vérité.

Ces disputes tiennent de la lutte pour la suprématie culturelle. Et elles se soucient très peu de l’avènement du royaume de Dieu. Les prophéties ne servent pas à prévoir l’avènement d’une religion sur toutes les autres mais à décrire les événements qui jalonnent l’histoire sur la voie de l’avènement d’une humanité digne de Dieu. Au lieu de toujours regarder le monde avec le même œil aveugle, il serait préférable de recourir à celui qui fonctionne.

Il est inutile de s’alarmer de la chute de Bagdad ! On l’a vu en Afghanistan, en Iran comme dans toutes les nouvelles républiques d’Asie, l’islamisation raisonnable et modérée est confortée par une large base populaire déterminée. Et à moins de n’opprimer les populations, elle devient inéluctable.

La paix du monde pourrait dépendre de la capacité du camp chrétien à s’entendre avec ces gouvernements d’un nouveau type à qui revient la charge d’administrer les réserves de pétrole de la planète. Il ne faut pas pour autant démissionner lorsque l’injustice prévaut. Mais il ne faut pas non plus voir plus de mal qu’il en est déjà.

Néanmoins, les écritures laissent planer peu de doutes sur le devenir des relations nord-sud et est-ouest. La chute de Babylone ne serait que l’un des 7 fléaux contenus dans les 7 coupes de la colère de Dieu :

 

Citation :
(AP.15.8) " Et le temple fut rempli de fumée, à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance; et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu'à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis. "

 


Les occidentaux aux yeux rivés sur leurs postes de télévision ont trouvé la première épreuve indolore. Ils ne devraient pas pour autant fermer les yeux devant ce qui va suivre. Six coupes sont archi-pleines et la première encore à moitié. Elles pourraient bientôt s’avérer très amères au-delà des frontières d’Irak.


Citation :
(AP.16.1) " Et j'entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges: Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. "


Les 144 000

Révélateur de ce qui va suivre, voici comment Saint Jean introduit les 7 fléaux dont la chute de Babylone fait partie :

 

Citation :
(Ap.14.1) " Je regardai, et voici, l'agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. "

 



L’agneau est le sauveur et le Vivant, le Fils du Père, debout sur la montagne sacrée devant les 144 000 fidèles. Ce nombre est inquiétant. S’il a pu paraître énorme au 1er siècle, de nos jours il ne représente plus qu’un infime pourcentage de l’humanité, soit environ 0,001%. Faudrait-il le réactualiser à la hausse pour tenir compte de la population mondiale ? Pour que les hommes se sentent plus à l’aise et poursuivent leurs méfaits en toute bonne conscience ? Ou révèlerait-il au contraire que l’humanité s’est tellement fourvoyée dans l’iniquité qu’il ne resterait plus à Ses yeux qu’une poignée d’âmes dignes de Lui sur la terre ?

144 est le carré de 12, et on se souvient que 12 apôtres ont été chargés de répandre la bonne parole sur la terre après la résurrection. Ce chiffre symboliserait la diffusion exponentielle de l’Evangile dans le monde. Chaque apôtre a été chargé de faire 12 disciples, qui à leur tour en ont fait 12 autres et ainsi de suite depuis le point d’origine du Christ. Et tout ces 0, les milles rajoutés derrière les 144, représentent la multitude des peuples et des nations qui auront reçu la bonne nouvelle à l’heure de la seconde résurrection. Viendra alors la rédemption universelle.

Ceci ne signifie pas que nous n’avons rien à craindre pour le salut de nos âmes. Les forces du bien et du mal s’affrontent dans un monde déchiré entre lumières et ténèbres, dans un fracas et avec une violence toujours accrue. Le contraste primordial et originel ne cesse de s’accentuer et nous ne maîtrisons rien de nos destinées. Car nous sommes aveugles devant les événements d’un monde qui se complexifie chaque jour davantage. Finalement, nous ne reconnaîtrions du bien que ce que nous ressentons lorsque se démêle la confusion dans nos cœurs. Ceci serait le seul accomplissement significatif de chacune de nos existences.

Le monde se radicalise au point qu’il est devenu un endroit dangereux et un repère pour les voleurs et les menteurs disciples du mauvais. Et cette situation s’aggrave à l’approche de la victoire finale, de l’avènement qui précédera le jugement dernier. Voyant que son heure est arrivée, l’esprit de l’antéchrist s’est posé sur Kim Jong Hill et autres opposants du royaume des lumières. L’antéchrist et ses supports ont révélé qu’ils réservent pour le monde des nuits sombres et glaciales. Mais à cette obscurité semble devoir alterner une lumière chaleureuse toujours plus brillante qui est celle du Christ et de ses apôtres.

L’humanité déchue s’est lancée dans une lutte insensée contre un mal toujours renouvelé sur le chemin de sa destinée. C’est de là qu’elle extirpe toutes les notions de bien qu’elle connaît depuis le pêcher d’Eve, mère nourricière et compagne universelle. Tout a été écrit le premier jour quand Dieu renvoya l’humain en déclarant : " L'homme est devenu comme l'un de nous, pour sa connaissance du bien et du mal. " (Genèse 3.22).

Les propos difficiles à comprendre contenus dans la Genèse ne rejettent en rien toute la faute sur la femme. Ils n’en sont pas moins devenus politiquement des plus incorrects de nos jours, preuve que le monde s’est égaré. Et on retrouve ces mêmes paroles qui nous concernent dans les révélations de Saint-Jean au sujet des 144000 :

Citation :
(Ap.14.4) " Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges; ils suivent l'agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d'entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l'agneau; "



Nul autre passage de la Bible ne justifie mieux le célibat des prêtres catholiques. Et cela démontre la détermination de l’église catholique à accompagner l’humanité sur le chemin de l’avènement du royaume de Dieu. Mais est-ce bien la signification de l’écriture ? Les femmes auraient alors la fâcheuse singularité de détourner le regard des hommes de leur seul Géniteur.


L’agneau

Si l’Agneau constate en personne la chute de Babylone, c’est qu’il serait parmi nous. Mais qui est-il et comment le reconnaître ? Comment saurons-nous que c’est lui et non l’antéchrist ?

Son innocence

Le terme agneau évoque un personnage innocent. Dans l’ancien testament, c’est lui qui est égorgé après que l’offrande du taureau soit devenue illicite sur ordre de Dieu. Le Christ est innocent de tout ce dont on peut l’accuser, et il est donc comparé à un agneau sacrifié pour laver tous les pêchers du monde.

Citation :
(AP.7.14 à propos des 144000) " Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. "



Sa sensibilité

Pour la plupart, il évoque quelqu’un de doux presque à la limite de la faiblesse au point, pour certains, de se représenter un être insignifiant qui passera inaperçu et que l’on ne reconnaîtra que des siècles après son passage. Erreur ! L’agneau paîtra les nations, aura une verge de fer et son langage sera comme une épée acérée :

Citation :
(AP.19.15) " De sa bouche sortait une épée aiguë, pour frapper les nations; il les paîtra avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout puissant. "



Cela ne signifie en aucune façon qu’il sera quelqu’un de violent, d’injuste et d’insensible. Il est l’agneau, innocent de tout pêcher. Un agneau ne se nourrit que de lait et il appartient à la grande famille des végétariens. Ce seront peut-être là des signes distinctifs de son identité.

Léonard de Vinci, qui fut le plus grand futurologue des temps modernes, a prédit et écrit que l’humanité évoluera inévitablement vers une alimentation végétarienne. Rappelons aussi que les premiers chrétiens ne consommaient pas de viande carnée, ce qui était l’enseignement des origines. Car si le Christ coupait le pain, buvait du vin et recrutait des pêcheurs, aucun n’a vu ni entendu qu’il sacrifiait le mouton ou mangeait sa chaire.

Citation :
(Marc 6.38) " Et il leur dit: Combien avez-vous de pains? Allez voir. Ils s'en assurèrent, et répondirent: Cinq, et deux poissons. "
(Marc 14.24) " Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit: Ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui est répandu pour plusieurs. "
(Marc 12.33, en parlant de Dieu) " et que l'aimer de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. "



Lieu de naissance, date et nationalité

Satan est communément représenté par une bête avec deux cornes. Mais c’est en fait l’agneau qui répond à cette description :


Citation :
(AP.13.11) " Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d'un agneau, et qui parlait comme un dragon. "



S’il s’agit du même agneau, les illusions catholiques vont en prendre un sacré coup. On n’a pourtant jamais vu un agneau à cornes ! L’explication est en fait toute simple :

Citation :
(AP.17.12) " Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. "

Les cornes, dans l’Apocalypse, ne symbolisent pas le Mauvais mais des rois. L’agneau se trouverait ainsi à la tête de deux nations distinctes et, pour ce faire, la norme légale du monde voudrait qu’il ait deux nationalités – c’est en tous cas une possibilité. Une autre interprétation serait que deux personnes, dont l’une serait l’agneau, se partageraient le pouvoir d’une même nation.

 

2ème partie

Sources Isis

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans DECRYPTAGE APOCALYPSE

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