Marine Le Pen dénonce l'aide à la Grèce
15 milliards jetés par les fenêtres, Marine Le Pen a raison. Le plan d'austérité et le serrage de ceinture pour les Français à qui Sarkozy demande de faire des économies et, d'un autre côté, il balance des sommes faramineuses dans des programmes qui ne nous concernent pas. Entre ses mains crochues, la France agonise...
Marine Le Pen dénonce l'aide à la Grèce,
ses militants jettent de faux billets à la Seine
La présidente du Front national, Marine Le Pen, a dénoncé mardi devant l'Assemblée nationale le nouveau plan d'aide à la Grèce examiné le même jour par les députés, pendant que de jeunes frontistes ont symboliquement lancé des centaines de faux billets de 500 euros à la Seine.
"Les Français, les ouvriers, les fonctionnaires, les salariés, les artisans, les commerçants, les chômeurs, les cadres, les retraités doivent savoir que leurs députés viennent de s'engager en leur nom pour 15 milliards d'euros! Sans leur demander leur avis", a lancé Mme Le Pen, lors d'un point-presse sur le trottoir surplombant la Seine.
"Il y a 10 jours à peine, le gouvernement de Nicolas Sarkozy a multiplié les mauvais coups pour tenter de trouver quelques milliards. Et le voilà qui jette 15 milliards par les fenêtres", a-t-elle poursuivi, avant d'énumérer plusieurs des nouvelles taxes du plan d'austérité.
La candidate à la présidentielle a martelé un message virulent contre "les banques et les marchés financiers", "maîtres" à ses yeux de Nicolas Sarkozy - "le président de la dette" -, de l'UMP et du PS. Elle a promis de "(dégager) la France des griffes de ses créanciers, banques rapaces et marchés financiers", en permettant notamment à l'Etat d'emprunter à des taux "très faibles" à la Banque de France, ce qui revient à faire tourner la "planche à billets".
"Pas un centime français, pas un centime gagné par le travail des Français ne devra quitter la France", a-t-elle ajouté, en prônant de nouveau la fin de l'euro et le retour au franc.
Pendant qu'elle s'exprimait, une quinzaine de membres du Front national de la Jeunesse (FNJ) ont jeté à la Seine, depuis le pont de la Concorde, des centaines de prospectus en forme de billets de 500 euros, où apparaissait aussi le slogan de sa campagne présidentielle : "la voix du peuple, l'esprit de la France".
"Ce papier est, bien entendu, biodégradable", a assuré Mme Le Pen, en ajoutant que le papier, "ça vient des arbres, c'est fabriqué avec des fibres".
Une source policière interrogée sur place a indiqué à l'AFP qu'en tout état de cause, "il est interdit de jeter du papier dans la Seine".
Marine Le Pen a terminé cette sortie médiatique en prenant la pose, devant de très nombreux photographes, devant l'Assemblée nationale, où le FN n'a aucun élu.
Sources Orange
Posté par Adriana Evangelizt