Video - Libye : le fils Kadhafi menace les opposants de «rivières de sang»

Publié le par Adriana EVANGELIZT

 C'est là que l'on voit le "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes"... le nombre de morts annoncé est bien en deça de la réalité. C'est certain. Et regardez la posture du fils de la crapule Kadhafi qui annonce tranquillement le programme à venir aux Lybiens. Tranquille comme Baptiste, sûr de lui, il précise bien que son père ne lâchera pas la Lybie. Le pire est sans doute à craindre dans les jours à venir, à moins que l'armée ne rejoigne le Peuple...

 

 

 

Libye : au moins 233 morts, le fils Kadhafi menace les opposants

 

 de "rivières de sang"

 

 

 

 

Au moins 233 morts depuis jeudi, dont 60 pour la seule journée de dimanche dans la ville de Benghazi. Le bilan publié ce lundi matin par l'ONG Human Rights Watch sur la répression des manifestations en Libye s'est encore alourdi. Seïf Al-Islam, le fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, a affirmé dimanche soir que le peuple devait choisir soit de construire une «nouvelle Libye», soit de plonger dans la «guerre civile».

 

Les affrontements meurtriers entre opposants et forces de l'ordre ont gagné Tripoli dans la nuit de dimanche à lundi. 


Des tirs nourris ont été entendus dimanche soir dans plusieurs quartiers de la capitale. Aux environs de 4 heures du matin, on n'entendait plus de coup de feu, selon un journaliste de l'AFP. Des heurts entre contestataires et sympathisants du régime ont notamment eu lieu sur la Place verte de Tripoli. 

Les menaces du fils Kadhafi

 «La Libye est à un carrefour. Soit nous nous entendons aujourd'hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas 84 morts, mais des milliers, et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye», a menacé dimanche soir Seïf Al-Islam, le fils du numéro un libyen Mouammar Kadhafi, lors d'une allocution télévisée. «Je m'adresse à vous et pour la dernière fois avant de recourir aux armes», a-t-il mis en garde, estimant que la Libye n'était «pas la Tunisie ni l'Egypte», en allusion aux révolutions de ces deux pays qui ont conduit à la chute de leurs régimes.


«Notre moral est au plus haut et le leader Mouammar Kadhafi, ici à Tripoli, conduit la bataille et nous le soutenons ainsi que nos forces armées (...) Nous ne lâcherons pas la Libye et nous combattrons jusqu'au dernier homme, jusqu'à la dernière femme et jusqu'à la dernière balle». Selon lui, les affrontements sont provoqués par des éléments libyens et étrangers visant à détruire l'unité du pays et instaurer une république islamiste, selon ces déclarations retransmises par la télévision d'Etat libyenne.

Tenant à son règne, Kadhafi aurait même, selon des témoignages concordants, engagé des «mercenaires africains» pour appuyer les forces locales. La foule accuse le régime de «tirer sur la foule sans distinction».

30 Français rapatriés de Benghazi à Tripoli

Au niveau international, la Ligue arabe a appelé dans un communiqué «à cesser immédiatement tous les actes de violence», tandis que plusieurs pays occidentaux se préparaient à évacuer leurs ressortissants. Ce matin, le ministre français des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, a affirmé au micro d'Europe 1 qu'une trentaine de français travaillant à l'hôpital de Bengazhi ont été «rapatriés à Tripoli».

Les Européens ont condamné avec fermeté la répression des manifestations. «Nous appelons à la retenue, nous exhortons à mettre fin aux violences et à dialoguer», a déclaré la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

Des rumeurs sur le départ de Khadafi du pays

Le Premier ministre libyen, Al-Baghdadi Al-Mahmoudi, a indiqué que la Libye était en «droit de prendre toutes les mesures» pour préserver l'unité du pays, lors d'une réunion avec les ambassadeurs des pays de l'Union européenne à Tripoli.

Sur le plan diplomatique, le représentant permanent de la Libye auprès de la Ligue arabe, Abdel Moneim al-Honi, a annoncé dimanche soir au Caire qu'il démissionnait de son poste pour rejoindre «la révolution» et protester contre la «violence contre les manifestants» dans son pays.

Un diplomate libyen en poste en Chine a lui aussi annoncé sa démission et a appelé tous les membres du personnel diplomatique libyen à faire pareil, selon Al-Jazira. Selon ce diplomate, Hussein Sadiq al Mousrati, il se pourrait que le numéro un libyen, Mouammar Kadhafi, ait déjà «quitté la Libye». Un «combat par arme à feu» a opposé les fils de Kadhafi, croit aussi savoir le diplomate, présenté dans l'annuaire diplomatique chinois comme le deuxième secrétaire de l'ambassade.

 

Sources Le Parisien

 

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans REVOLUTION DES PEUPLES

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