Les États-Unis frappent l’Iran via le Jundallah

Publié le par Adriana EVANGELIZT

 Voilà le topo. Le chef de Jundallah, Abdolmalek Righi, arrêté en janvier dernier et condamné à la peine capitale en juin, à reconnu, lors de son procès, avoir « tissé de liens avec des membres des services secrets étrangers d’Amérique et d’Israël, agissant sous la couverture de l’Otan». Chaque jour des innocents sont massacrés, des bombes explosent partout en Irak, en Iran, au Pakistan, bientôt ce sera en Europe, aux USA aussi, il faut s'y attendre. Ces infâmes ne sont bons qu'à détruire. Ils portent ça dans leur gène. C'est pire que tous les diables réunis. A notre époque, pour que des individus aussi cruels, inhumains fassent leur loi comme ils la font, ça n'augure rien de bon pour le futur. Des crimes, du sang, du malheur, voilà ce qu'ils nous apportent. Mais quand ils vont passer l'arme à gauche, ils verront... comme expliqué pour les négriers haîtiens. Il n'y a pas de mots pour définir cette engeance. Il n'y a rien de plus monstrueux au monde que ça. Rien.

 

 

 

Les États-Unis frappent l’Iran via le Jundallah

 

 

 

Mecanopolis, 18 juillet 2010

 

par Agata Kovacs

 

L’organisation Jundallah, soutenue par Washington, a revendiqué l’attentat qui a tué au moins 27 personnes et fait plus de 250 blessés, jeudi dans l’est de l’Iran.

 

 

 L’attentat a frappé les Gardiens de la révolution en visant une mosquée de la ville de Zahedan où ils étaient réunis pour la prière de Maghreb (couché du soleil). Selon le communiqué de Jundallah (les «soldats de Dieu») , deux kamikazes – dont un déguisé en femme – se sont fait exploser à quelques minutes d’intervalles devant la porte d’entrée du lieu de culte, tuant plus de 27 personnes et en blessant 250 autres.

 

La police a annoncé, parallèlement, l’arrestation de 40 personnes vendredi, pour «avoir provoqué des troubles» dans la ville de Zahedan. Aucune autre précision n’a été fournie, selon l’agence Mehr.

 

« Les responsables de ce crime ont été entraînés et équipés hors des frontières et ils sont ensuite venus en Iran », a affirmé le vice-ministre de l’intérieur Ali Abdollahi, dans des propos diffusés sur le site Internet de la télévision d’État Il accuse: « Cet acte terroriste aveugle a été perpétré par les mercenaires des puissances occidentales ».

 

Le chef de Jundallah, Abdolmalek Righi, arrêté en janvier dernier et condamné à la peine capitale en juin, à reconnu, lors de son procès, avoir « tissé de liens avec des membres des services secrets étrangers d’Amérique et d’Israël, agissant sous la couverture de l’Otan ». Il a également été condamné « d’attaques à main armée, d’enlèvements, et de trafic de drogue ». De nombreux observateurs s’accordent en effet a dire que cette organisation est liée au trafic de la drogue.

 

 

 

Communiqué de Jundallah (cliquer pour agrandir)

 

 

Communiqué de Jundallah

 

« Jundallah annonce au peuple du Balouchistan et à l’Iran que ce soir (jeudi), deux de ses fils ont pu, lors d’une opération inégalée frappant le coeur des Gardiens réunis dans la mosquée de Zahedan pour célébrer la Journée des Gardiens, envoyer en enfer plus d’une centaine de Gardiens», indique le communiqué. «Lors de la première phase de l’opération, Abdulbasit Righi s’est fait exploser alors qu’il se trouvait au milieu de dizaines de Gardiens de la Révolution, poursuit le texte. « Après que des membres des services de renseignement, de sécurité et de l’armée eurent encerclé le lieu (de l’attaque), Mohammad Righi s’est fait exploser, envoyant en enfer des dizaines d’autres » personnes.

 

 

Photographie des kamikazes (cliquer pour agrandir)

 

 

Allégeance à Washington

 

En 2006, Jundallah s’était fait connaître par une attaque très meurtrière contre un convoi officiel des Gardiens de la révolution dans l’est de l’Iran. L’organisation, équipée d’armes américaines et de lunettes de vision nocturne a par la suite multiplié les coups de force ou attentats uniquement contre cette milice chargée de la sécurité du régime. Quand on regarde de plus près les dates de ces actions, on s’aperçoit que chacun d’eux est survenu après un rejet par Téhéran de plier au diktat des États-Unis, et que les mercenaires de Jundallah sont utilisés par Washington pour mener des actions déstabilisatrice contre le régime en place.

 

L’attentat de jeudi survient au lendemain de la libération par Washington de Shahram Amiri, un chercheur iranien enlevé par des agents américains et saoudiens alors qu’il effectuait un pèlerinage à Médine l’an dernier. Il semblerait que les États-Unis ont laissé partir Amiri en échange d’un geste positif de Téhéran. Mais au lieu d’aller dans ce sens, les Iraniens ont accusé Washington d’enlèvement et de torture à l’encontre du chercheur. Washington pourrait donc avoir puni le régime de Téhéran en raison du non respect de l’accord sur la libération de Shahram Amiri. Un acte surtout symbolique, qui n’aura aucune influence  sur la détermination du régime iranien.

 

Agata Kovacs, pour Mecanopolis

 

 

 

 

 

 

 

Sources SIGNES DES TEMPS  MECANOPOLIS

 

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans LES HOMMES DE LA BÊTE

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