Après son père, le fils de Kadhafi nie aussi la répression

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Jusqu'où ils vont pour garder la place. C'est vrai qu'elle est bonne. Kadhafi peut toujours dire qu'il n'a pas le sou, l'Autriche a bloqué 1, 2 milliards, il aurait aussi 23 milliards en liquidités à Londres. Et on ne parle pas du reste. Je pose un article en suivant, vous allez être malades ! Voilà à quoi servent les Peuples. A goberger ceux qui sont à sa tête. Louis le seizième, c'était de la rigolade, à côté ! Il faut vraiment que tout cela s'arrête. Que tout le monde cesse de bosser et en profite tant qu'il reste encore un peu de temps. Parce qu'avec ce que la terre nous prépare, des jours difficiles se profilent à l'horizon. Croyez-moi.  Voir mon article sur la poudrière  des séismes aux Etats-Unis. Il faut bien se rendre compte que nous ne sommes pas ici pour nous approprier de quoi que ce soit. Ce n'est pas le but des humains. D'ailleurs, ceux qui se pensent puissants en ce monde vont bientôt le comprendre. Bien plus que ceux qui n'ont rien. Ce qui arrive aux despotes arabes n'est certainement pas un hasard.

 

 

 

Dans une interview,

 

 le fils de Kadhafi nie à son tour la répression

 

 

 

Après le dictateur libyen en personne, c'est son fils, Seif el-Islam, qui a accordé une interview à une chaîne anglaise.

 

Seif el-Islam, le fils cadet du dirigeant libyen Muammar Kadhafi, a "nié" que le régime libyen ait attaqué des civils, dans une interview accordée à la chaîne britannique Sky News diffusée mardi. Interrogé sur le fait de savoir s'il démentait que les autorités libyennes s'en soient prises au peuple libyen, Seif Al-Islam a répondu : "Oui, nous nions cela." "Nous sommes prêts à accueillir une mission d'enquête de n'importe quel pays du monde. Actuellement, nous avons des centaines de journalistes, ils peuvent aller où ils veulent, rencontrer qui ils veulent", a-t-il ajouté. "Donnez-moi une seule preuve ! Ils n'ont rien trouvé. Zéro !", a-t-il lancé.

 

Il a en outre reconnu qu'il n'y avait plus d'"armée organisée" dans l'est du pays. "Il y a un problème dans l'Est, il faut l'admettre. Mais l'Est ne représente que 20 % du pays. Le reste est OK", a relativisé Seif el-Islam, qui n'occupe pas de fonctions officielles, mais s'est distingué ces dernières années en tant qu'émissaire le plus fiable du régime libyen. "Il existe quelques groupes terroristes, en petit nombre, dans deux villes. Ils veulent créer leur propre État. Ils contrôlent une chaîne de radio, disposent d'une petite milice, mais ça ne rime pas à grand-chose", a-t-il affirmé.

 

"On vit ici, on meurt ici"

 

Interrogé sur le fait de savoir si son père ou lui avait l'intention de quitter la Libye, Seif el-Islam a répondu : "Nous sommes des Libyens. (...). On vit ici, on meurt ici. Partir ? Pourquoi ?" "On n'a pas l'intention d'être une famille régnante", a-t-il encore assuré. Nous avons besoin de démocratie en Libye. Mais nous devrions commencer avec des lois, une Constitution, des gouvernements locaux, des élections." "La priorité maintenant, selon Seif el-Islam, est de rétablir la paix et l'harmonie. Actuellement, personne ne parle de changement de régime, parce qu'il ne s'agit pas d'une priorité pour qui que ce soit."

 

Il a par ailleurs qualifié de "plaisanteries" les sanctions imposées la semaine dernière au régime libyen par le Conseil de sécurité de l'ONU, en rejetant la responsabilité de cet état de fait sur les "fausses" informations diffusées par des chaînes de télévision arabes qui ont affirmé que la ville de Tripoli avait été bombardée. Il s'en est aussi pris à l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Susan Rice, dont il a qualifié les commentaires de "débiles". Susan Rice avait jugé "délirantes" les déclarations du colonel Kadhafi qui avait affirmé que son peuple "mourrait pour (le) protéger". Les violences liées au soulèvement contre le colonel Kadhafi, au pouvoir depuis près de 42 ans, ont fait au moins 640 morts, selon un bilan de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) du 23 février.

 

Sources Le Point

 

 

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Ce que Kadhafi a dit ce mercredi

 

 

Les principales déclarations de Kadhafi dans son discours prononcé à l'occasion du 34e anniversaire de l'établissement du "pouvoir des masses".

 

A Tripoli, le "guide de la révolution libyenne" est apparu devant une foule de partisans lors d'une cérémonie marquant le 34e anniversaire de l'établissement du "pouvoir des masses" en Libye. voici ses principales déclarations 

 

A propos du gel des avoirs de sa famille. "Le gel des avoirs libyens est une mascarade, c'est une piraterie. Les avoirs de Seif Al Arab [le fils du colonel] sont envoyés à Gaza. Mes biens sont l'oeuvre du peuple libyen, c'est vous qui m'avez aidé à construire ma maison."

 

 Un message à l'attention de l'ONU "Nous défions les Nations unis. Qu'ils envoient une mission pour faire une enquête en Libye". Kadhafi s'étonne du vote de la résolution de l'ONU par des pays amis, laissant entendre qu'il y a eu des pressions. 

 

 L'étranger veut accaparer le pétrole "Il ya une tentative d'intervention étrangère actuellement. Il n'y a pas eu de manifestation anti-Kadhafi en Libye. Le but est de mettre la main sur le pétrole libyen. Nous allons combattre partout. La production de pétrole est arrêtée et c'est catastrophique. Les experts ont quitté le pays par crainte pour leur sécurité. Le retrait de ces experts est une preuve qu'il n'y a pas de manifestation pacifique dans le pays." Il a également estimé qu'il y aurait "des milliers de morts" en cas d'intervention militaire étrangère en Libye. 

 

Al Qaïda aux commandes Kadhafi donne sa version de l'insurrection. A Al Baida, par exemple, "la cellule dormante d'Al Qaïda a lancé une attaque contre un bataillon et la police. Puis l'infection a gagné Benghazi". Il avait déjà évoqué cette nébuleuse, affirmant que, selon lui, le réseau de Ben Laden fournissait des drogues aux jeunes manifestants.

 

Kadhafi ne "gouverne" pas le pays Le colonel répète que "seul le peuple a autorité et qu'il gouverne via les comités populaires, conformément à la loi libyenne. Aucune loi n'est votée sans l'approbation du Congrès général du peuple".  

 

Des partisans qui animent la salle Le colonel Kadhafi est plus d'une fois interrompu par des chants de partisans du type: "Nous n'abandonnerons jamais notre leader", "Après Dieu, il y a Kadhafi et la Libye". Il précise que ce sont des chants "improvisés" repris par "des millions de manifestants dans le pays". Tellement improvisés que l'on a placé un micro devant eux... "Du calme", leur demande-t-il. "Le peuple est prêt à me défendre", assure-t-il.  

 

Sources L'Express 

 

 

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans REVOLUTION DES PEUPLES

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