Videos : Libye, Bahreïn, Yemen : manifs et répression

Publié le par Adriana EVANGELIZT

Où en sommes-nous de nos Révolutions ? Elles progressent.  Souvenons-nous de ce que je disais ICI et regardons notre carte...

 

 

 

 

 Je disais que je ne voyais pas les Lybiens se rebeller car Khadafi tient le pays sous sa poigne de fer, comme l'Arabie Saoudite. J'avais peur qu'ils n'osent pas. Ils ont osé. Mais le Nabab montre ce qu'il est. On en a la preuve là, avec les premières manifs. Il fait carrément tirer dans le tas à balles réelles. Déjà huit morts, certains disent 13. En voilà un qui n'a pas l'intention de subir le même sort que ben Ali ou Moubarak. Il va rester accroché et mâter la Rébellion dans le sang, n'en doutons pas. Pour que la Révolution lybienne réussisse, il faudrait que l'Armée se retourne contre le Pouvoir. C'est tout à fait possible si le nombre de victimes devient trop important.

 

Nul doute qu'il se passerait la même chose en pire en Arabie Saoudite, les despotes en place ne feront pas de quartier. On en a déjà un aperçu avec ce qu'il se passe à Bahreïn. Voyez où est situé le pays...

 

 

 

 Bahreïn est entouré de pays Arabes aux régimes despotiques. L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Oman, le Qatar et le Koweit ont apporté leur soutien au pouvoir, on s'en doute. Il y a déjà trois morts, plus de 190 blessés, l'armée et la police frappent à tour de bras, même les enfants. Voyez la video ci-dessous...

 

 

 

Une dizaine de morts lors de manifestations

 

dans le monde arabe

 

 

Au moins huit morts dans l'est de la Libye. Un bilan officiel fait état de trois personnes tués et de 195 blessés à Bahreïn. De violents heurts ont fait un mort et 35 blessés dans la ville de Sanaa au Yémen.

 

Les violentes répressions de manifestations contre des régimes autoritaires en place depuis des décennies au Moyen-Orient ont fait quatre morts en 24 heures à Bahreïn, au moins déjà huit en Libye, dont six à Benghazi, et deux au Yémen où 25 personnes ont été blessées jeudi dans de nouveaux heurts.

Manifestations réprimées dans le sang en Libye

Selon des sites d'oppositions, il y aurait eu six morts dans des affrontements à Benghazi, la deuxième ville du pays à 1 000 km de Tripoli, dans l'est du pays.

 

Par ailleurs, des avocats ont manifesté devant un tribunal de la ville, réclamant une constitution pour le pays.

 

Au moins deux personnes ont été tuées également mercredi dans des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants anti-régime, dans la ville d'Al-Baïda, ville proche de Benghazi, ont rapporté jeudi des sites d'opposition et des ONGs libyennes, basés à l'étranger. Un précédent bilan de l'opposition libyenne basée à l'étranger faisait état d'au moins quatre morts dans cette ville.

 

 

 

Le ministère libyen de l'Intérieur a limogé jeudi un haut responsable local de la sécurité a rapporté le journal libyen Quryna sur son site internet.

 

"Les forces de la Sécurité intérieure et des milices des comités révolutionnaires ont dispersé, en usant des balles réelles, une manifestation pacifique de jeunes de la ville d'Al-Baïda", faisant "au moins quatre morts et plusieurs blessés", a indiqué dans un communiqué Libya Watch, une organisation de défense des droits de l'Homme basée à Londres.

 

L'organisation libyenne Human Right Solidarity, basée à Genève, qui cite des témoins, a indiqué de son côté que des snipers postés sur des toits ont tué 13 manifestants et blessé des dizaines de personnes.

 

Des manifestations violentes ont également eu lieu à Zenten (145 km au sud-ouest de Tripoli) lors desquelles plusieurs personnes ont été arrêtées et des postes de police et un local des comités révolutionnaires incendiés, a rapporté jeudi le journal libyen Quryna sur son site internet.

 

Citant une source médicale, le journal a indiqué qu'il n'y a pas eu de morts, mais n'a pas précisé s'il y a eu des blessés

Barack Obama appelle le gouvernement de Bahreïn à la retenue

Des dizaines de blindés de l'armée étaient déployés jeudi en milieu de journée aux abords de la place de la Perle à Manama. Le chef de l'opposition réclame lui la démission du gouvernement. La secrétaire d'Etat américaine. Le président américain Barack Obama a appellé les autorités de Bahreïn à s'abstenir de toute "violence" contre les manifestants "pacifiques", a déclaré jeudi son porte-parole.

 

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a quant à elle appelé jeudi les autorités de Bahreïn à ternir leur promesse de "tenir responsables" ceux qui font preuve d'une violence excessive à l'encontre des manifestants.

 

N'ayant sans doute pas peur de l'ironie, l'Iran a également demandé au gouvernement bahreïni de ne "pas avoir recours à la violence et de tenir compte des demandes de la population", selon une source informée du ministère iranien des Affaires étrangères, cité jeudi par l'agence officielle Irna.

 

Trois personnes ont été tuées et 195 blessées dans l'assaut donné par les forces de l'ordre dans la nuit de mercredi à jeudi contre des manifestants rassemblés sur une place de Manama, selon un bilan officiel et définitif du ministère de la Santé, Fayçal Ben Yacoub al-Hamar. Il a par la même occasion dénoncé les bilans, selon lui, fantaisistes avancés par certains médias.

 

Selon lui, la plupart des 195 blessés sont rentrés chez eux et il ne reste sous traitement que 43 parmi eux, dont un en réanimation.

 

Des opposants chiites ont avancé le bilan de quatre morts et de dizaines de blessés.

 

 

Les chefs de diplomatie du Conseil de coopération du Golfe (CCG) doivent tenir jeudi une réunion extraordinaire à Manama pour soutenir Bahreïn.

 

Les forces anti-émeutes ont dispersé dans la nuit de mercredi à jeudi des manifestants qui campaient dans le centre de Manama pour réclamer des réformes, faisant deux morts selon un premier bilan.

 

"Hussein Zaid, blessé à la poitrine par une balle à fragmentation, est décédé ce matin à l'hôpital", a déclaré à l'AFP Ali al-Aswad, un député du mouvement chiite al-Wefaq. Il a également fait état du décès de Issa Abdel Hassan, 60 ans, "touché à la tête".

 

Selon lui, 95 personnes ont été blessées, dont "quatre ou cinq grièvement".

 

Ces tués portent à six le nombre de chiites tués à Bahreïn depuis le début du mouvement de contestation lundi, à l'initiative d'internautes qui ont appelé sur Facebook à des manifestations pour réclamer des réformes politiques et sociales à Bahreïn, dans la foulée des soulèvements en Tunisie et en Egypte.

 

D'après les témoignages de plusieurs personnes qui passaient la nuit sur la Place de la Perle, les forces anti-émeutes ont attaqué les protestaires soudainement, faisant notamment usage de gaz lacrymogènes mais également, selon l'opposition, de balles en caoutchouc et de balles à fragmentation.

 

Ce jeudi matin, les forces de sécurité étaient déployées sur les principales artères à Manama, armées et tendues.

 

Des véhicules de police bloquaient également l'accès à la Place de la Perle. Les tentes qui y avaient été dressées et dans lesquelles les contestataires s'apprêtaient à passer une deuxième nuit quand ils ont été dispersés ont été démontées par les policiers.

 

Les manifestants avaient occupé la place mardi après la mort de deux jeunes chiites lors de la dispersion de manifestations anti-gouvernementales dans ce petit royaume du Golfe.

 

Ils avaient rebaptisé la place du nom de Tahrir (Libération), comme celle du Caire qui a été l'épicentre du soulèvement ayant provoqué la chute du président Hosni Moubarak.

 

Le chef de l'opposition chiite, cheikh Ali Salmane, a affirmé à l'AFP que les forces anti-émeutes avaient attaqué "sans sommation" les contestataires, faisant usage "de balles à fragmentation et de balles en caoutchouc".

 

Dans un communiqué diffusé par l'agence officielle BNA, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, le général Tarek al-Hassan, a affirmé que "les forces de sécurité ont évacué la place de la Perle (..) après avoir épuisé toutes les chances de dialogue" avec les protestataires.

 

"Certains ont quitté les lieux d'eux-mêmes alors que d'autres ont refusé de se soumettre à la loi, ce qui a nécessité une intervention pour les disperser", a-t-il ajouté.

Un mort au Yémen, l'armée mobilisée

Un manifestant a été tué et dix blessés dans la dispersion par la police de manifestations jeudi à Aden (vidéo ci-dessous), autre foyer de contestationdans le sud du Yémen où l'armée s'est déployée en force, selon un bilan recueilli auprès des hôpitaux de la ville.

 

 

De violents heurts ont également éclaté jeudi dans la capitale Sanaaà entre opposants et partisans du pouvoir faisant 25 blessés. Au 5e jour de la contestation estudiantine contre le président Ali Abdallah Saleh, quelque 2.000 manifestants ont été attaqués dès leur sortie du campus de l'Université par des partisans du parti présidentiel armés de gourdins et de pierres.

"Le peuple réclame la chute du régime", répétaient d'une seule voix les étudiants, certains ripostant à coups de pierres à leurs attaquants.

Quinze manifestants ont été blessés, ainsi que dix partisans du Congrès populaire général (CPG, parti présidentiel), selon le correspondant de l'AFP sur place. Les forces de sécurité ont tiré en l'air pour tenter de séparer les deux camps.

Selon des témoins, des partisans du CPG ont également tiré à balles réelles.

Un photographe de l'AFP a été blessé à la tête par une pierre alors qu'un vidéaste travaillant pour l'AFP a été frappé par des partisans du pouvoir.

Mercredi, dix étudiants ont été blessés dans des heurts similaires à Sanaa.

 

Sources Libération

 

Posté par Adriana Evangelizt

Publié dans REVOLUTION DES PEUPLES

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